Toi, tu m’habillais comme une fille
|
Mais mes poupées c'étaient des soldats
|
Tous les matins devant la grille
|
Tu me disais: «Sois sage pour cette fois»
|
Mais moi j’ai pris le mur, j’ai fais la dure
|
Et quand j’y pense, en deux ou trois ratures
|
Je signais mes mots d’absence
|
Lacé comme mes chaussures, j’ai perdu le sens
|
Défoncé les p’tites voitures de mon enfance
|
Toi, ma mère veille sur moi encore
|
J’ai besoin de tes bras quand je m’endors
|
On fait la paire, je veille sur toi aussi
|
À chaque jour, à chaque nuit
|
Et toi, ma mère veille sur moi encore
|
Même si je bois, même si je sors
|
Et sans repères je veille sur toi aussi
|
Maintenant que j’ai grandi
|
T’es ma merveille
|
T’es ma merveille
|
Tu m’envoyais à l'école
|
Tu voulais des devoirs, des bonnes notes
|
Mais moi je t’ai ramené que des clés de sol
|
Quelques histoires et quelques potes
|
Mais mon sac à dos est devenu adulte
|
J’ai tant tiré de mes cadeaux
|
Que j’en ai lancé des insultes
|
Et si mes sandales courent un peu moins vite
|
C’est qu’j’ai perdu les pédales, j’ai pris la fuite
|
Toi, ma mère veille sur moi encore
|
J’ai besoin de tes bras quand je m’endors
|
On fait la paire, je veille sur toi aussi
|
À chaque jour, à chaque nuit
|
Et toi, ma mère veille sur moi encore
|
Même si je bois, même si je sors
|
Et sans repères je veille sur toi aussi
|
Maintenant que j’ai grandi
|
T’es ma merveille
|
T’es ma merveille
|
Je sais, j’suis plus vraiment dans la course
|
J’essaies d’avoir ton courage
|
Depuis souvent, je t’ai «maman nourse»
|
Même si c’est vrai qu’j’ai passé l'âge
|
Toi, ma mère veille sur moi encore
|
J’ai besoin de tes bras quand je m’endors
|
On fait la paire, je veille sur toi aussi
|
À chaque jour, à chaque nuit
|
Et toi, ma mère veille sur moi encore
|
Même si je bois, même si je sors
|
Et sans reperes je veille sur toi aussi
|
Maintenant que j’ai grandi
|
T’es ma merveille
|
T’es ma merveille
|
T’es ma merveille
|
T’es ma merveille |