Parfois je pense à raccrocher le mic, partir où personne ne me remarque
|
Là où je pourrai être moi-même, entouré des gens que j’aime, sans avoir besoin
|
de mettre mon masque
|
J’ai le sentiment de n’pas être à ma place, j'étouffe comme une plante qui
|
manque d’espace
|
Ça m’empêche de m'épanouir ça commence même à me nuire
|
Au bout du compte je suis dans une impasse
|
Réseaux sociaux, promo, plateau, sourire, photo, papiers journaux, télé, radio
|
J’me sens mal dans ma peau, comme si elle n'était pas à ma taille
|
Au départ j'écrivais pour fuir mes problèmes
|
Au fil du temps je me suis perdu
|
Comme si je n'étais que l’ombre de moi-même
|
Je ne me reconnais plus
|
J’ai comme une envie de tout plaquer, mais
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
J’ai comme envie de tout plaquer, mais
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
J’ai comme envie de tout plaquer
|
Ils voudraient que je sois leur pantin
|
Je devrais partir avant que j’en plante un
|
Avant que je devienne fou
|
Qu'à la musique je perde le goût
|
Comme un mafé sans banane plantain
|
Le milieu est un monde de requins, ils se battent comme s’il ne devait en
|
rester qu’un
|
Ils viennent te féliciter, sans même au fond le penser, mais sachez que j’n’en
|
déteste aucun
|
De train en train de ville en ville
|
L’envie s'éteint l’envie se défile
|
C’est cousu main, mais j’en perd le fil
|
Ma vie d’avant me manque
|
Au départ j'écrivais pour fuir mes problèmes
|
Au fil du temps je me suis perdu
|
Comme si je n'étais que l’ombre de moi-même
|
Je ne me reconnais plus
|
J’ai comme une envie de tout plaquer, mais
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
J’ai comme envie de tout plaquer, mais
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
Pour aller où, pour aller où, pour aller où
|
J’ai comme envie de tout plaquer |