| Viens faire un tour dans ma tête
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| Tu y verras tout ce qui s’y passe et qui m’empêche de sourire
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| Allez viens, ne fais pas le sourd, lève la tête
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| Le monde rame au large sans même y voir la lueur du jour
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| Pendant que nos âmes prennent l’eau, sombrent en pleine mer
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| Nos coeurs comme des bateaux se perdent en solitaire
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| On trace la route, on s’regarde pas
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| On croise l’amour, la nuit mais on ne le voit pas
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| On change de route, on s’regarde pas
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| On croise la mort, la misère mais on ne la croit pas
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| Viens faire un tour dans ma tête
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| Tu y verras ce qui s’y passe et ce qui m’empêche de dormir
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| Surtout ne rien dire
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| Juste «bonjour» c’est tout bête
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| Pour changer tout ça, pour enfin voir la lueur du jour
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| Pendant que nos âmes manquent d’eau
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| Dans la traversée du désert
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| Nos coeurs tombent de haut
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| Devant l’oasis éphémère
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| On trace la route, on oublie parfois
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| Que l’amour est bien souvent en bas de chez soi
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| On change de route sans savoir pourquoi
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| On sait pourtant que la mort l’emportera
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| Et si tu voulais bien te poser
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| Un peu sur mon épaule
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| Je t’emmènerais loin voyager
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| Au sud comme au nord du pôle
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| Alors moi je vis et souris à tous ces gens
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| Qui veulent bien se prendre la main
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| Alors moi je vis et souris à tous ces gens
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| Qui veulent bien faire un bout de chemin |