Quand tu t’en vas, couteau-caresse
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Quand tu t’en vas, je meurs de froid
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Quand tu t’en vas, quand tu me laisses
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Un rien me blesse et même toi
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Quand tu t’en vas
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Et je côtoie des précipices
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Je passe à gué de noirs torrents
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Je me brûle aux feux d’artifice
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Que je crois éteindre en pleurant
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Et le vent cherche à me découdre
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Me découpe en mille morceaux
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Ils sont là qui me mettent en poudre
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Tous les moulins de tes ruisseaux
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Quand tu t’en vas, couteau-caresse
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Quand tu t’en vas, je meurs de froid
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Quand tu t’en vas, quand tu me laisses
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Un rien me blesse et même toi
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Quand tu t’en vas
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Je hante la forêt du doute
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Et le désert du désamour
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Me semble côtoyer ma route
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Là, je tombe autant que je cours
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Je me déchire dans les ronces
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En attendant que tes bastions
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Veuillent livrer une réponse
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À la meute de mes questions
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Quand tu t’en vas, couteau-caresse
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Quand tu t’en vas, je meurs de froid
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Quand tu t’en vas, quand tu me laisses
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Un rien me blesse et même toi
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Quand tu t’en vas
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Ma vie s’enfuit par ta blessure
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Mon sang dévale à grands éclats
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Je ne suis plus que meurtrissure
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Un peu plus seule à chaque fois
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Ton image se défigure
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Mille flèches, verre brisé
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Je m'écartèle et me parjure
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J’en oublie le bonheur d’aimer
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Quand tu t’en vas, couteau-caresse
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Quand tu t’en vas, je meurs de froid
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Quand tu t’en vas, quand tu me laisses
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Un rien me blesse et même toi
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Quand tu t’en vas
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Obstinément mon front s'écorche
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Aux pierres de tes souterrains
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Pourquoi as-tu éteint les torches?
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M’aimeras-tu encore demain?
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Dès le premier pas qui t'éloigne
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Tu es en pays étranger
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Aussitôt, mes démons m’empoignent
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Aussitôt, je suis en danger
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Ne t’en va pas, couteau-caresse
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Ne t’en va pas, il fait si froid
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Si tu t’en vas, si tu me laisses
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Plus rien ne restera de toi
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Mais tu t’en vas, couteau-caresse
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Mais tu t’en vas, couteau-caresse
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Mais tu t’en vas, couteau-caresse
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Mais tu t’en vas |