Ça a tout l’air d’un braconnage
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Ça se surveille au coin d’un bois
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Ça se souvient des paysages
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De tous les parfums d’autrefois
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C’est de l’adolescence en fraude
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Qu’on passerait sous le manteau
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C’est de la tendresse en maraude
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C’est rapide comme un couteau
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Bel amour, belle parenthèse
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On se fait des nuits en plein jour
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Entre deux portes, entre deux chaises
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On vit l’aventure à rebours
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Ça jongle avec les téléphones
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Ça prend des airs d’agent secret
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Ça fait son printemps en automne
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Et son automne au mois de mai
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Ça vole une heure à la sauvette
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Et ça en fait l'éternité
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Ça se bricole des cachettes
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Ça réveillonne à l’heure du thé
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Bel amour, belle parenthèse
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On se fait des nuits en plein jour
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Entre deux portes, entre deux chaises
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On vit l’aventure à rebours
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Ça prend des trains comme on respire
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Ça prend des avions, par hasard
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Ça s'écrit pour ne rien se dire
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Ça a des silences bavards
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Ça n’a que des maisons chimères
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Ça a des chambres de brouillard
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Et des jardins imaginaires
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Pour s’y caresser du regard
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Bel amour, belle parenthèse
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On se fait des nuits en plein jour
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Entre deux portes, entre deux chaises
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On vit l’aventure à rebours
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Ça multiplie les jours de fête
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Ça éparpille les saisons
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Envoie des fleurs à l’aveuglette
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Et pleure parfois sans raison
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Ça se méfie des certitudes
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Ça va sur la pointe des pieds
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Ça fait voguer les habitudes
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Sur des flottilles de papier
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Bel amour, belle parenthèse
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On se fait des nuits en plein jour
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Entre deux portes, entre deux chaises
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On vit l’aventure à rebours
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Bel amour, si entre deux chaises
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Vous préférez vivre toujours
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Multiplions les parenthèses
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Il y fait plus beau qu’au grand jour
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Hum, hum, hum, hum
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Multiplions les parenthèses
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Il y fait plus beau qu’au grand jour |