| Tout quitter tout plaquer,
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| Filocher mon rêve,
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| Plan sur la comète,
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| Voilier sur la grève,
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| Ensablé, isolé, encerclé de dettes,
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| Le silence radio sur la côte des squelettes.
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| Mon amour, mon amour.
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| Je suis à la frontière, d’un pays sans âme, la nuit qui descend,
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| tombe comme un sabre,
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| Voila l’héritage de ce monde fou, écris moi mon amour, j’irai jusqu’au bout.
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| Mon amour, mon amour,
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| La nuit qui descend, fait gémir les cyprès penchés sous le vent,
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| La lumière tremble encore, la colline s’efface,
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| Silencieux, invisible le bonheur qui passe.
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| Faut s’aimer encore, se serrer plus fort,
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| L’océan te jette, la terre, se défend,
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| Je veux t’aimer encore,
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| Je veux t’aimer plus fort.
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| Les shamans disent que le temps est court,
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| La terre ne veut plus de ces beaux discours,
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| Tu ne comprends pas, n’en fais qu’a ta tête,
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| Tu finiras sur, la côte des squelettes.
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| Mon amour, mon amour,
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| Le soleil rasant, métallise la mer et les iles du levant,
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| Un nuage irradie la lumière qui s’efface,
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| Silencieux invisible le bonheur qui passe.
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| Faut s’aimer encore, se serrer plus fort,
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| Vois dans la tempête les fous de bassan
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| La côte des squelettes cargo dérivants,
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| Faut s’aimer encore, faut s’aimer plus fort. |