| Lui, si délicat dans sa tendresse
|
| Si raffiné dans ses caresses
|
| Que j’ai tenu dans mes bras
|
| Quand il avait besoin de moi
|
| Je l’ai quitté pour d’autres mains
|
| Pour des briseurs de destin
|
| Et des empêcheurs d’exister:
|
| Bien fait pour moi
|
| Si vous saviez comme je l’aimais
|
| Plus qu’aucun autre, je l’admirais
|
| Depuis, dans un brouillard
|
| Je n’sais plus où je vais
|
| Et je me rattatine à petits pas
|
| Et je bous de le revoir
|
| Pour apaiser mon désespoir
|
| Je voudrais fuir vers d’autres nuits
|
| Et j’ai chanté seulement pour lui
|
| Les souvenirs qui nous ressemblent
|
| Et qui nous hantent
|
| Et qui s’en vont vers le soleil
|
| Lui, qui m’a dit d’un ton vainqueur
|
| Qu’il n’y a plus de doute ni de douleur
|
| Dans la musique et dans mon cœur
|
| Je le tuerais d’avoir pensé ça
|
| Et s’il y a des choses qu’il ignore
|
| Il n’a qu'à m'écouter plus fort
|
| Jusqu'à ce que la mort de l’un ou bien de l’autre
|
| Souffle la bulle de nos amours
|
| Lui, sans qui je ne serais rien au monde
|
| Je l’aimerais toujours, à genoux
|
| Je vis ma vie, oh, comme tout le monde:
|
| Le temps dessèche ce qu’il inonde
|
| Et pour avoir connu l’immonde
|
| Je voudrais vivre le meilleur
|
| Ce qui n’arrive que dans les contes
|
| Qu’on dit sur l’heure
|
| Où notre lune s’en va très haut
|
| Et quand les dieux sont au repos |