| Il a tout ce que j’aime
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| Et il a tout compris
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| La couleur de ma peine
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| Et l’angoisse de mes nuits
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| La violence insensée
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| D’un amour ébahi
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| Il me donne tout ça comme ça
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| D’un seul regard en moi
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| Quand je l’ai rencontré
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| Il était misérable
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| Avec l’or patiné d’un talent formidable
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| Et l’amour desséché d’une épouse pitoyable
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| Et d’un seul coup d'œil, comme ça
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| J’ai tué mon orgueil
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| Faut jamais rester de glace
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| Quand on sent un signal
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| Faut pas rire de la menace
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| Qu’engendre un idéal
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| Nous, avec nos rêves et nos soupirs
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| Avec nos haines et nos plaisirs on a aimé
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| Pas de colère, pas de peine
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| Pas de misère, pas de chaînes
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| Pas de galères, pas de scènes
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| Et je l’aime comme ça, pour ça
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| Le temps n’existe pas
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| Y’a pas d’alarme qui sonne en moi
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| Ni d’autres faux-semblants
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| Mes idées volent bien au-delà
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| Et tournent avec le vent
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| C’est pas pour rien que j’ai eu tant d’aventures
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| Je sais que jamais rien ne dure
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| Et c’est comme ça que j’ai forgé mon armure
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| Avec le temps et les brûlures
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| Et tout l’espoir que j’ai dans l’avenir
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| C’est de rester chez moi et d'éviter le pire
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| Et d’espérer n’entendre plus jamais
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| Le hurlement muet d’une famille déchirée
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| Il a tout ce que j’aime
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| Il n’est pas démoli
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| Par l’usure de son cœur
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| Et les choses de la vie
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| Et je peux voir de loin
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| Une petite lumière
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| Tout au bout de la terre
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| Tout au bout de la terre
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| D’où je viens
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| C’est pas pour rien que j’ai eu tant d’aventures
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| Je sais que jamais rien ne dure
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| Et c’est comme ça que j’ai forgé mon armure
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| Avec le temps et les brûlures
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| Et tout l’espoir que j’ai dans l’avenir
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| C’est de rester chez moi et d'éviter le pire
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| Et d’espérer n’entendre plus jamais
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| Le hurlement muet des familles déchirées |