On sait bien que tout ça c’est du guignol
|
Suspendu au crochet du boucher
|
Alors ne traînons pas qu’on en rigole
|
De cette mascarade empaquetée
|
Que nous livre la bonne société
|
Le reste n’est qu’affaire de branquignoles
|
Y a toujours eu les uns et puis les autres
|
Y aura toujours du pain pas pour les autres
|
La miche bien dorée moi j’en raffole
|
Deux trois gouttes bien après sifflotante si flottante
|
Tu rentres du cabaret chancelante chancelante
|
Tu sais bien que tout ça c’est d’la bricole
|
Du précaire emballé c’est pesé
|
Les éclats d’une vie qu’on rafistole
|
On avait pourtant pressenti la chose
|
La chose tant pressen pour ti on a
|
Vait livré tant de chair à la casserole
|
Alors on s’engagea sans yeux ni bras
|
On rampera même s’il le faudra
|
Mais on ne loupera pas la farandole
|
Ne laissons pas les chacals brouter nos idéals
|
On sait bien que tout ça c’est à l'école
|
Quand tombent les quatre vérités
|
La vérité de toi que tu racoles
|
Quand 2 fois 3 et 4 plus 2 ne font pas 6
|
Et qu’on voyage les poches crevées
|
Vous ne vous trompez pas elle est bien folle
|
Chevauchant des chevals jamais dressés
|
Pissant à la face du monde entier
|
Elle buissonne la ronde et puis s’envole
|
A petits pas va la saison à part du temps passé
|
Qu’est ce qu’il te reste
|
Un sentiment mal accroché hier c'était les communistes
|
Demain j’ouvre le magasin
|
Car j’ai dans mon placard un gros pactole
|
D’histoires qu’il est temps de débroussailler
|
Avant qu’ils ne m’affublent en camisole
|
Dans cette bouillabaisse faisandée
|
On s’est mis dans une foutue purée
|
Le nez pas dans le vent mais dans la colle
|
Alors on s’invita dans l’au-delà
|
On rêvera même s’il ne faut pas
|
Mais on ne loupera pas la farandole
|
Ne laissons pas les chacals brouter nos idéals
|
On sait bien que tout ça c’est du guignol
|
Suspendu au crochet du boucher
|
Alors ne traînons pas qu’on en rigole
|
Ne laissons pas les chacals brouter nos idéals |