| Les gens d’ici envient le Sud, je les regarde courir
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| Au chaud depuis le bus, pas une vie de luxe, non
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| Ni une vie de merde d’ailleurs, j’suis pas trop dans les conflits
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| Mais je lève mon pouce à ceux qui lèvent le majeur
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| Je sors, quand la capitale dort, le piano d’Halibab chauffe
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| Mes tympans comme la garo sur les amygdales
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| C’est pas l’image qu’on a du Paradis, parcours la planète
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| Sans s’douter qu’le bonheur se trouve à trois mètres
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| Et dans les transports, chaque visage pense fort
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| J’essaie de percer les regards de glace sans qu’ils ne s’emportent
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| Finalement, je crois qu’ils font la même
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| Mon capuchon n’abrite qu’un gosse paumé
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| Qui a plus dans la tête que dans le porte-monnaie
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| J’connais les gares par cœur, j’refais ce parcours
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| Parce que cet art ne m’offre plus de promesses
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| On rentre vers une capsule, qu’on a appelé «Le chez moi»
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| J’en change tous les six mois, donc pour moi ce nom reste absurde
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| Ce soir, je rejoindrai les autres dans le 1020
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| Une pendaison de crémaillère de plus, ouais
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| Une bonne raison pour que l’on distingue
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| Ce qui importe vraiment dans cette vie que l’on ne cerne plus
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| Ce soir, je rejoindrai les autres dans le 1020
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| Une pendaison de crémaillère de plus, ouais
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| Une bonne raison pour que l’on distingue
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| Ce qui importe vraiment dans cette vie que l’on ne cerne plus
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| 16h30 Boulevard Straussberg
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| Avec Johnny, on traînasse prospère
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| On a les vraies bases, il en faut peu pour pé-ta d’grosses fesses
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| Encore faut-il avoir envie d’une chose presque vénale
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| Et des autres stress que ça va ramener
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| J’ai décidé de me fier à mon zen
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| J’ai décidé de me fondre dans le tempo
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| J’ai des idées, moi et la musique on s’aime
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| Pour me défidéliser faudra vraiment se lever très tôt
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| On a fait l’amour en quelque sorte, presque sobres
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| Un soir de fête, def comme Snoop en quête de soft
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| Coco dans les parages, nous on a choisi de faire le sorbet sans la poudre
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| Après tout, c’est des problèmes de snobs
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| Ma vie est niche niche, pas besoin de couscous
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| Rotterdamer kush kush, j’aime quand elle s’effrite vite
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| On m’appelle Don Jon, j’dois avoir une vingtaine d’amis véritables
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| Les autres sont tous casés sur Facebook dot com
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| Le bruit des vagues me manque parfois
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| Le battement, le calme, la vie nous fait avancer machinalement
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| Le soir, on rentre dans un bunker qu’on a appelé «Le foyer»
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| Il faut payer un loyer même si c’est de plus en plus cher
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| J’ai décidé de me fier à mon zen
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| J’ai décidé de me fondre dans le tempo
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| J’ai des idées et j’essaye de les mettre en place
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| Avec l’Or du Commun et les frangins qui nous épaulent
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| Lassée de t’attendre
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| Je suis partie de cette ville, ma tête, partie en vacances
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| Mon cœur, parti en exil
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| Dans un monde, mené par des leaders, je me cache
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| Seules mes idées pourront vraiment me guider
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| Si tu savais, si tu savais
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| Seules mes idées pourront vraiment te guider |