Le banlieusard a rv de a! |
Je me demande encore pourquoi
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j’tais en haut d’un phare.
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La mer tait forte, il y avait du brouillard.
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Le vent claquait les portes et j’tais parfois dans le noir.
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Quand un SOS fit du bruit dans la pice,
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un cri de dtresse, une voix de desse.
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Mais qu’est-ce qu’il fallait faire moi qui n’y connais
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rien? |
Rpondre de manire comme si j’tais un vrai marin.
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Bonjour madame, me recevez-vous?
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Je prends dans la main oui le Mic, maintenant c’est vous.
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Pas de rponse claire, nette et prcise.
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Juste le bruit de la mer, le vent, le souffle un peu de brise.
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J’ai continu, discut, de parler,
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d’balancer des annonces. |
Mais pas de rponse.
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Je crois que j’tais seul sur ce putain de roc.
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Pas d’amis, pas d’alcool, imaginez le choc!
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Faut pas tiser non, pas tiser en Bretagne.
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La tte dans les mains, je n’y comprenais rien.
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Ce rve devenait cauchemar seul dans un phare c’tait malsain.
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Quand j’entendis doucement qu’on tapait la porte du
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phare, y avait-t-il un espoir?
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Je me suis prcipit, sans calculer ni mme compter de
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la ralit des marches que posdait cet escalier.
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Arriv devant l’immense porte en chne j’ai respir,
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il me fallait de l’oxygne.
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A ce moment-l j’ouvris et mes yeux grands ouverts,
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derrire le vent, la pluie,
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ont dcouvert une chose peu ordinaire, une silhouette, pas
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vraiment nette, en pleine tempte. |
Imaginez ma tte!
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Pris de panique! |
Je me suis mis crier.
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Cette chose, enfin ce type,
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par contre lui s’est clat de rire et ce n’est pas le pire.
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Le pourquoi! |
C’est le troisime couplet qui va te le faire dcouvrir.
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Pourquoi j’ai pris le temps de vous raconter a?
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Parce qu’arrive le moment o la honte tombe sur moi,
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car la vision de ce type que j’avais
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juste l, c’tait mon pote Cdric qui me disait rveille-toi!
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En effet! |
J’tais allong sur la plage sur les galets!
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J’avais la tte dans le gaz.
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Car boire le samedi soir dans une rgion de bons ftards,
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il me fallait de l’entranement, j’en avais pas, c’tait trop tard.
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Voil pourquoi! |
J’ai t cuver la grve.
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Et cette voix, pour les anciens, ce n’est pas un rve.
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Ils m’ont cont l’histoire d’une fille de joie en peine,
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qui mit fin sa vie pour devenir sirne.
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A ce qu’il parat, elle s’occupe bien des marins.
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O est le faux o est le vrai, je ne sais plus trs bien.
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Pas de morale, ni de leon cette histoire.
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Je remercie tous les Bretons, kenavo au revoir |