Bonjour tristesse, comment m’as-tu trouvée?
|
J’avais pris soin pourtant de ne me révéler jamais
|
Au grand jour de tes armes, j’avais installé une alarme
|
C'était l’arme de mon âme contre le vacarme de mes larmes
|
Des armées désormais désertées par mes idéaux
|
Se soient fait deux feux affolés aux fumées à fleur de peau
|
Je vagabonde dans mes songes endeuillés
|
Je vaque dans le vague d’un nouveau décor ombragé
|
Sans crier gare, elle s’est enfuie
|
La petite fille de mon pays
|
Elle s’est enfoncée dans la nuit
|
Des temps qui filent sans faire de bruit
|
Naïve et encore pleine d’espoir
|
Un soir, elle s’est baladée tard
|
Aux alentours d’un café noir
|
Rencontre nocturne du désespoir
|
Ma chère tristesse quand me quitteras-tu?
|
Tu me fais le cœur lourd et le regard couleur déçue
|
Mon enfance s’envole, mes rêves s'évaporent
|
Mes ambitions se défilent et se faufilent dans la file d’attente
|
Imaginaire, insoutenable, incendiaire
|
Insolvable, insupportable et sans frontière
|
La reine trône seule sur son univers en plume
|
Détrônée par le temps, la voici jetée sur le bitume
|
Le bitume
|
Le bitume
|
Sans crier gare, elle s’est enfuie
|
La petite fille de mon pays
|
Elle s’est enfoncée dans la nuit
|
Des temps qui filent sans faire de bruit
|
Naïve et encore pleine d’espoir
|
Un soir, elle s’est baladée tard
|
Aux alentours d’un café noir
|
Rencontre nocturne du désespoir
|
Le désespoir
|
C’est quand il est trop tard
|
Et qu’il fait noir
|
Le désespoir
|
C’est pas fatal
|
Désespoir en espoir
|
Sans crier gare, elle s’est enfuie
|
La petite fille de mon pays
|
Elle s’est enfoncée dans la nuit
|
Des temps qui filent sans faire de bruit
|
Naïve et encore pleine d’espoir
|
Un soir, elle s’est baladée tard
|
Aux alentours d’un café noir
|
Rencontre nocturne du désespoir |