| Ne mets pas un pied dans mes marécages, j’ai la mâchoire d’un piranha |
| Compare pas mes eaux troubles avec la piscine de Loana |
| Sauf si tu m’appelles Edward, pas Mathieu |
| Mon train pour la gloire, a quitté la gare, donc adieu |
| C’est le feu |
| Je ne compte plus les hectares de rappeurs qu’ont bronzé sous mon chalumeau |
| Leurs flow ont besoin de Valérie Damidot |
| Leurs femmes écoutent mes sons pour soigner leurs libido |
| Quand j’te mets au parfum ça sent le bloc, pas du Fido Dido |
| Baisse le rideau, bidon oui lâche le guidon |
| Le rap c’est Jardiland quand j’enchaîne les râteaux |
| Mytho arrête de parler derrière mon dos |
| Et colle-moi un patch anti-MC avant qu’on m’enterre sous les mégots |
| Oui je sais c’est trop, mais-mais pourquoi tu triches? |
| Remonte ton baggy mec on voit ton string |
| Mon rap c’est Hiroshima, viens voir un d’mes concerts et t’entendra: |
| Et boom tout le monde lève les bras, c’est le retour de Sopram’baba |
| Pour mes piranhas |
| Où sont mes chiens d’la casse, mes spartiates de Massilia? |
| Chez les piranhas |
| Marseille où vous êtes? Tous les quartiers qui vous êtes? |
| Que des piranhas |
| De là je ne vous entends pas, la la la la la la la |
| Depuis que Pac m’a passé les clés beaucoup de choses ont changé |
| J’ai vu la Swija rentrer en tongs dans des boîtes branchées |
| J’ai vu des fachos fâchés, le top hip-hop saccagé |
| La variété amochée, les grosses pointures déchaussées |
| Des tas d’oreilles arrachées, les ongles des MC rongés |
| Toute ma sueur remboursée, ma mère moins fauchée |
| J’ai vu le disque en danger, la bourse du monde menacée |
| Un noir au pouvoir et Oussama toujours caché |
| La chute du pouvoir d’achat, des CDI délogés |
| Des CRS à la charge, des étudiants enragés |
| Des pistons dans les CV, des fils de riches embauchés |
| Blanche-Neige vend des CD, son nain gouverne l'Élysée |
| Le proche orient enflammé, l’Afrique toujours affamée |
| Et nous, on fait la manche avec des Rolex au poignet |
| Arrête de me jalouser |
| Eh t’es tellement en bois que pour avoir de la chance tu devrais te toucher |
| Et boom tout le monde lève les bras, c’est le retour de Sopram’baba |
| Pour mes piranhas |
| Où sont mes chiens d’la casse, mes spartiates de Massilia? |
| Chez les piranhas |
| Marseille où vous êtes? Tous les quartiers qui vous êtes? |
| Que des piranhas |
| De là je ne vous entends pas, la la la la la la la |
| On m’a dit mort après le feat avec Monsieur Eva Longoria |
| On m’a dit «t'as changé ta SACEM à trop braquer Ikea» |
| On m’a dit «c'est la crise, comment tu fais dans cette guerrilla ?» |
| Mes vibrations sont celle de Katrina, pas celles d’un Nokia |
| Dès qu’y’a, des piranhas, Sompram’baba flow Cadillac |
| Dans les rues de Massilia, pour moi fais la Fatiha, pas la Fatouha |
| Anguailla la razia d’Alonzo, Vinz', Sopra' et Sya de la Psykatra |
| Pas de maquillage quand on lâche nos chimiques chimia |
| Chez nous y’a que des Mia, que des bouillants que des débrouillards |
| Envois les milliards que je montre comment faire une déria |
| Comoria mon fusil à pompe contre les barillas |
| Laisse-moi lâcher la bombe et crier «Alléluia» |
| Moi j’oublie pas d’où je viens ni d’où je pars |
| M’en voulez pas si j’ai la dalle |
| J’ai grandi dans les débarras qu’oublie l'État |
| Voilà pourquoi je lâche un flow de cinglé |
| Prends mon retour comme un combat entre Tyson et Cassius Clay |
| Et boom tout le monde lève les bras, c’est le retour de Sopram’baba |
| Pour mes piranhas |
| Où sont mes chiens d’la casse, mes spartiates de Massilia? |
| Chez les piranhas |
| Marseille où vous êtes? Tous les quartiers qui vous êtes? |
| Que des piranhas |
| De là je ne vous entends pas, la la la la la la la |