Bang bang, bang bang, bang bang, bang bang
|
Nik-Si, nik-Si, nik-Si famous
|
Bang bang, bang bang, bang bang, bang bang
|
Partout, ça vend du vert, du jaune ou de la zipette
|
Ça pue la zone dans chaque coin, joue pas la flipette
|
Jeunesse irrespirable, vingt piges à faire de l’apnée
|
Pressés, on rêve d’avoir un flingue avant d’avoir de l’acné
|
Mon Dieu, ce monde est faux, les titres cotés
|
Enlève ton auto tune, et t’es une meuf sans filtre beauté, je gère
|
Bonheur, amour et gloire, tout ça me parait furtif
|
Au-dessus des lois, je rappe sur le toit du palais de justice
|
Je fuis le carré VIP, exit, celui qu’il faut éviter
|
Génération maudite, le compte est plein, le cœur est vidé
|
Une mer de requins blancs, j’avance avec la nageoire
|
Écoute, j’ai pas une dent contre la vie, j’ai toute la mâchoire
|
La plume à faire pâlir, énervé quand je griffonne
|
Plus le temps d’me salir, je t’envoie les petits pour qu’ils te chiffonnent
|
Nourrie par la colère, ma ville, un mélange ethnique
|
L'échec sera scolaire, trop impoli pour polytechnique
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
Du son, et de la table, autour, il y a que des mecs braves
|
Un jour, on fait des clés de sol, un autre, on fait des clés de bras
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
De l’eau et du ciment, vicieux comme Paris Barbès
|
Carrière hallucinante, et toujours à-l comme Dani Alves
|
J'écris mes rimes au sabre laser, yeah
|
Fumée opaque, vrai Parisien, j'étais au Parc bien avant Nasser
|
Du rap et des tatouages, chaque jour, on fait ça pêle-mêle
|
Il y a pas de relais-colis, génération livrée à elle-même
|
Beaucoup finissent livreurs, la coke ou bien les pizzas
|
Dehors, il y a ceux qui prennent des routes faciles, et ceux qui zigzaguent
|
Là-haut, ça tourne pas rond, écrire jusqu'à la détresse
|
Petit, j’ai pas rêvé de sauter la classe, juste l maîtresse
|
Mémoire de galérien, t’en es un, dangereux parcours
|
Je suis le drapeau algérien, on m’invite pas, mais je suis partout
|
Le cœur n’est plus à prendre, la vie nous aura casés
|
Et puis, si je me rince l'œil, c’est que la BAC nous aura gazés
|
Personne te passe la balle, trahi de sang froid
|
Faut jouer avec un mur pour être sûr qu’on te la renvoie
|
L’argent sera honnête, de l’or avec des plumiers
|
Évite de nous connaître, y a que des fumeurs et dEs fumiers
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
Du son, et de la table, autour, il y a que des mecs braves
|
Un jour, on fait des clés de sol, un autre, on fait des clés de bras
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
De l’eau et du ciment, vicieux comme Paris Barbès
|
Carrière hallucinante, et toujours à-l comme Dani Alves
|
Bang bang
|
Pour des guerres de territoire
|
Bang bang
|
Le ghetto et ses histoires
|
Bang bang
|
Le regard est de travers
|
Bang bang
|
Parce qu’on n’a rien d’autre à faire
|
Bang bang
|
Pour de l’or sur des collier
|
Bang bang
|
Sous les yeux des écoliers
|
Bang bang
|
Bang bang, bang bang, bang bang, bang bang
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
Du son, et de la table, autour, il y a que des mecs braves
|
Un jour, on fait des clés de sol, un autre, on fait des clés de bras
|
Je reçois des tonnes de likes, la rue boit à ma santé
|
Je parle comme je rappe, mon accent n’a jamais chanté
|
De l’eau et du ciment, vicieux comme Paris Barbès
|
Carrière hallucinante, et toujours à-l comme Dani Alves
|
Bang bang, bang bang, bang bang, bang bang
|
Bang bang, bang bang, bang bang, bang bang |