| Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes
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| Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne
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| On joue le rôle de celui pour qui tout va bien
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| Pourvu qu’les autres n’en sachent rien.
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| On fait au mieux pour sauver la face
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| Pour que notre entourage ignore par où l’on passe.
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| On rit, on danse, on fait les fous comme à Venise
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| Mais quoi qu’on fasse, mais quoi qu’on dise…
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| Les blessures qui ne se voient pas
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| Nous font du mal, bien plus que toutes les autres.
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| On les enferme au fond de soi
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| Mais est-ce que toute une vie, on les supporte?
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| L’orgueil nous aide à tenir le coup.
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| Apparemment, on pourrait même faire des jaloux.
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| C’est à nous-mêmes que l’on se joue
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| La comédie pour s’inventer qu’on est guéri.
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| Les blessures qui ne se voient pas
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| Nous font du mal, bien plus que toutes les autres.
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| On les enferme au fond de soi
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| Mais est-ce que toute une vie, on les supporte?
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| Ces blessures-là qui n’se voient pas.
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| Y’a des souffrances qui pèsent des tonnes
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| Et pour ne pas que tout espoir nous abandonne
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| Il faut se dire que tôt ou tard, on va guérir.
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| Les blessures qui ne se voient pas
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| Parfois, semblent avoir perdu nos traces.
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| Et quand on ne s’y attend pas, et sans que jamais les autres le sachent
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| Elles remontent à la surface et nous fusillent une fois encore
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| Les blessures qui ne se voient pas
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| Qui nous font mal, bien plus que toutes les autres.
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| Ces blessures-là qui n’se voient pas. |