| Le cœur alourdi par la routine
|
| Chez soi nul ne peut se mettre en roue libre
|
| Alors on tourne en rond, on se fait du mouron
|
| À cause de l'évidence que nous mourrons tous
|
| Le temps de monter l'équipe motivée
|
| Pour une destination colorisée
|
| Chaussettes comblées, autoradio à fond
|
| La pince cache le blé, lors des adieux aux cons…
|
| Tous en route pour un voyage unique
|
| Plus pour l’amour, que l’amour des tulipes
|
| On roule, on roule vers Amsterdam
|
| Poto ravive la flamme, que j’ai l’cerveau qui tourne
|
| Quand l’ennuie nous éprouve, que les chats sont gris
|
| On s’retrouve, sur la route
|
| On part pour un soir, y passer le week-end
|
| Pouvoir se laisser aller outre-frontière
|
| Ceux qui ont le budget ils taillent à pat-pat
|
| Champagne à 4 pattes, location de 4×4
|
| Les moins fortunés restent aux bois de 20 cents
|
| Les p’tites camionnettes pour 2000 cents
|
| Mais ça manque d’exotisme, tu peux croiser le voisin
|
| Alors 400 kilomètres ca n’mange pas d’vin
|
| Si l’herbe y est coûteuse, que les filles deviennent chères
|
| La police est moins nerveuse, il y a c’qu’on y cherche
|
| On roule, on roule vers Amsterdam
|
| Poto ravive la flamme, que j’ai l’cerveau qui tourne
|
| Quand l’ennuie nous éprouve, que les chats sont gris
|
| On s’retrouve, sur la route
|
| Ne pas rater la Belgique, ni tourner sur le ring, en cherchant le périph'
|
| Sur la route… accélérer si on t’propose de la marchandise
|
| Sur la route ouvre ce hublot, que l’on soupire nos gourmandises
|
| Au retour d’Amsterdam, on en parle jusqu’au prochain périple
|
| On roule, on roule vers Amsterdam
|
| Poto ravive la flamme, que j’ai l’cerveau qui tourne
|
| Quand l’ennuie nous éprouve, que les chats sont gris
|
| On s’retrouve, sur la route |