| Parfois, j’me demande si j’existe vraiment
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| De ma vie, je n’suis qu’un spectateur
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| Alors j’me fais du mal mais discrètement
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| Le psy m’a dit: «C'est qu’un aspect d’ta peur»
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| Et, quand j’ai mal, je me sens vivre un peu…
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| Il fait nuit quand les lumières s’allument
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| On oublie presque qu’on est triste
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| Ils ne voient pas qu’je suis dans la lune
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| Ils ne veulent pas qu’je m'éclipse
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| J’ai besoin d'être seul
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| Les lumières de la ville dégoulinent sur la Seine
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| Tu étais la seule
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| Mais tes yeux sont noirs, l’encre a remplacé la sève
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| J’ai pas besoin de toi… (Toi)
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| (Ooooh, pas besoin de toi)
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| J’me sens à la dérive, ces temps-ci
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| On dit l’univers infini
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| On dit aussi qu’il s'étend
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| Alors dans quoi s'étend-il?
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| J’ai pas les pieds sur terre
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| J’ai besoin d’espace
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| J’ai peur de ta face cachée…
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| J’ai pas les pieds sur terre
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| Pour moi, t’es rien
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| J’ai peur de ta face cachée…
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| Parfois, j’me demande si j’existe vraiment
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| De ma vie, je n’suis qu’un spectateur
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| Alors j’me fais du mal mais discrètement
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| Le psy m’a dit: «C'est qu’un aspect d’ta peur»
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| Et, quand j’ai mal, je me sens vivre un peu…
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| (Oooh, pas besoin de toi)
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| J’me sens à la dérive, ces temps-ci
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| On dit l’univers infini
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| On dit aussi qu’il s'étend
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| Alors dans quoi s'étend-il?
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| J’ai pas les pieds sur terre
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| J’ai besoin d’espace
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| J’ai peur de ta face cachée…
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| J’ai pas les pieds sur terre
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| Pour moi t’es rien
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| J’ai peur de ta face cachée…
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| Comment on a pu en arriver là? |
| Malgré une infinité d’trajectoires possibles,
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| le destin a choisi d’nous mener à cet instant précis dans l’univers
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| Qui aurait pu prévoir c’que le passé nous réservait? |