Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Le Singe Fume Sa Cigarette, виконавця - Lomepal. Пісня з альбому Le Singe Fume Sa Cigarette, у жанрі Рэп и хип-хоп
Дата випуску: 09.10.2016
Лейбл звукозапису: Tunecore
Мова пісні: Французька
Le Singe Fume Sa Cigarette |
J’me creuse la tête, j’ai des rimes à la pelle |
Les bouffons j’les enterre |
Des écrits précis comme Legolas pour monter en flèche |
Roulons des grands zders, que j’lâche toutes les bombes |
Quand ils savourent mes sons |
Tu sais très bien que la foule s’effondre |
Approuvé par tous les bons, malgré ça, la route est longue |
Mais t’inquiète, j’ai encore toute mon essence, mec |
Chaque jour j’me drogue avec de l’herbe ou des syllabes |
Ça avance peu, si la chance me fait une fleur |
Ce serait le bouquet final |
Le problème mecton, c’est l’oseille, c’est con |
Mais dans ce système en triangle |
Pour que tout roule faut faire des ronds |
J’commets, des dégâts irréparables, j’ai des sales idées macabres |
Dès qu’j’débarque, tirez l’alarme |
Retourne à ton coin de rue, fume un joint de plus |
T’es pas assez pointu sur l'écriture, n’essaie pas de piquer ma place |
La barre est haute, fais péter l’beat |
Quand j’rentre j’le flingue sur la vie d’ma mère |
Pendant qu’le singe fume sa cigarette |
J’ai pas le choix, j’dois prendre la mise |
Y a un tas de joueurs mais nique la vantardise |
Mec, j’amène des gens d’Paris pour ce patchwork |
Dans l’avenir faudra que j’arrête, mes journées sont réduites |
Et j’suis épuisé puisque mes nuits sont en cabine au Blackared |
Mais faut ressortir à l’aube, époque de pirate |
Trop veulent censurer les nôtres et ça depuis «les Noces de Figaro» |
Alors j’offre vite ma prose et fucked up, j’bosse |
Vu qu’les profs dorment, y’a plus qu’des bonnes notes de piano |
Je fuis les vieux détours, si Lomepal bosse |
Sachez que ce gosse hors-norme |
Renie la dope depuis ses premiers jours |
J’vivais qu'à l’instant présent, fermant mes beaux cahiers |
Et voilà qu'à 20 ans, j’mets de l’encre sur des morceaux de papiers |
Ce truc, c’est l’ironie du sort, observe, juste deux stylos BIC |
Pendant qu’le singe brûle sa nicotine, clope au bec |
Faut compter large, certes, le monde est barge |
Mais il a le droit de savoir |
Qu’je monte les marches du podium 3 par 3 |
On s'était mis en tête qu’on ferait qu’avancer |
Fréquemment, c’est la décadence des gars en scène. Hey ! |
Il nous reste du taff, mais tu peux voir le résultat |
Quand le Rap se résume à un exutoire, qu’est-ce tu crois? |
Au fait, ici, ça part en impro rect-di |
J’ai beau être un poète, j’apporte mes colères introspectives |
J’aurais besoin de gants de boxe et d’filles coquettes, tige au bec |
J’suis comme un singe de Bangkok pickpocket |
On m’a dit: «on t’a filé le génie des grands hommes» |
Comme face a une descente de flics dans une cité, j’ai nié en bloc |
Pour m’hisser en haut, j’ai étudié le temps qu’il faut |
Les nuées de gens qui centrent, dénuées de sentiments |
Yo, j’crache le feu quand j’ai la haine, frère |
C’est comme un sky après avoir mangé d’la merguez |
J'écrase le jeu, tu dois changer d’adversaire |
La rime est plus lourde que le boule d’Angela Merkel |
Rapper, c’est tout simple, minus, observe |
J'élabore un virus mortel: L’armée des douze singes |
On grimpe les branches, tu penses tirer les ficelles |
On vient t’les prendre, et on t'étrangle en restant discrets |
Sans remords, les gens parlent du voisin |
Rien ne change et le temps passe, tu vois bien |
On vit la nuit, on s’en tape du matin |
Au mic, c'était The Artist, Jean Jass Dujardin |
Vas-y analyse mes rimes |
Une fois armé d’une teille' de Bacardi et d’spliff |
J’déclenche un cataclysme et j’file |
J’délire en écrivant dans l’but de matraquer la basse |
Et faire voyager ma voix de Bruxelles à Perpignan |
Et oui, les gars, les pires des rats d’BX débarquent |
Lomep’ballero all s’haab, les autres ont l’air misérables |
Hey yo, punchline intense car, toute la jungle en parle |
Le corbeau rappelle au singe que son nid n’est pas un cendar' |
Les sous-merde exécrables |
J’en fais d’la poussière dès qu’j’m’exclame |
Ceux qui pour lâcher des foutaises |
Doivent faire des prouesses cérébrales |
Big Up à 2A.R.O.N, Vecho et Hologram Lo' |
Et tous ceux qui sont dans la musique comme un gros au Mac Do ! |
On part sur une base solide, sur la durée, mec, on domine |
Tu cesses tes compromis lorsque ma clique atomise (Ouais) |
Pas d’mystère, la sentence tombe, j’enclenche, plombe le système |
C’est sans faire de fixette que les changements s’font |
Et ça s’transforme au fil du temps, dans l’film |
Tu resteras figurant, si tu prends des balles dans l’torse |
Pas d’temps mort, rapper en titubant c’est ma grande force |
J’trouve les minutes lentes et virulentes |
Quand les basses m’emportent |
Pour faire en sorte que, j'évite les vices et l’orgueil |
Et obtenir des feuilles d’or, j’dors peu, billets dans le portefeuille |
Faut qu’la forme tienne, mes potes plaident la résistance |
Les vrais gars ne prennent pas d’hors-d'œuvre! |
Moi, j’sors ma plume d’Alien, swagg pelé-pelé Avirex |
S’tu croise Phaal sous la brume Parisienne |
Braille Salam, je suis sectaire comme un Catalan |
Mais je dédicace Caba, mon gars sur à BX |
Ouais, j’pense que le but d’la vie c’est fumer d’l’Africaine |
Niquer les études et s’faire la thune à Bill Gates |
Chiller dans d’grands apparts, prendre ma part |
Sans vendre la came, et faire du Rap qui pète |
Est mon plan d’attaque, autoportrait, négro, j’m’illustre car |
J’suis fidèle au Rap comme les Autobots à Optimus Prime |
C’est pour les Corbeaux, sociopathes au polo Ralph Lau' |
Tes potes au shtar, Lomepal et Hologram Lo' |
Mate la tech' d’mes zinc, chaque taffe m’aide c’est dingue |
J’t’hypnotise, gros minable, les MC’s copient conchita |
Sur la Planète des Singes, j’suis le gorille au cigare |
J’griffe l'écorce d’mon blaze j’m’acharne |
Puis j’t'égorge comme ça qu'ça marche, DJ Lo', Lomepal, Caba |
Des envies d’meurtre comme Tahiti Bob |
J’ai grandi, l’seum c’est ma vie, pote |
Lope-sa, parle ap', t’auras ta part quand j’aurai l’temps d’grailler |
Trop de gars s’la masquent, mordent à l’appât |
Jj’laisse les putes s’enjailler |
Comme ça qu'ça marche, j’dors mal la night |
Frère, c’est dur sans ma verte |
L’orage s’abat, comme d’hab', ma rage s’est perdue dans l’averse |
J’reste déçu quand j’admets qu’j’fais qu’mer-fu en apnée |
J’aime être seul et je sais que, plein de têtes veulent être le Maître |
Mais teste le best, ce n’est que S. E. S. E. N |
Il m’est impossible de tenir en place |
Rien n’remplace le pèze |
Mais rien n’te sauve quand le vide t’embrasse |
Reste vif, à proximité d’une grille d’aération |
J’ai grillé mon ratio, où est la sortie de secours? |
J’amortis ce coup-ci, je ne vais pas tomber dans le même piège |
Vite m’enraciner, des bourgeons |
J’suis en admiration, le vent se lève |
Il s’agit d’refaire, d’revoir le sens |
Et la pertinence de c’qu’on se dit en face vraiment |
Traîner le soir l’hiver, c’est p’têt c’qui nous a rendu froids ou fiers |
Contourner un cycle, on retarde le bonheur |
Aimant à pleins poumons, ça blinde |
Acceptons d’avancer ensemble |
Goutte l'Élixir, Recharge le moteur |
J’pose un douze pour le singe qui fume sa clope |
Laisse moi foutre le souk, couz, je m’invite sur la prod' |
Et vite t’accroches, on t’propose une assoc' franco-belge |
Les gars sont sans complexes et frisent des beats |
Une équipe d’as au grand complet |
T’aimes le bon Rap, écoute mes frères t’initient |
Tu veux des kicks donc on débite que des couplets techniquissimes |
Y a que des fous des vrais lyricistes |
Experts pour écouler des rimes si riches |
Mec, pour nous échouer serait difficile |
Attention, voilà le grand changement |
Crois pas qu’le Rap on s’en balance |
Juste parce qu’on s’y balade de branches en branches |
Dédicace a mes gars armés d’un stylo à bille |
A Sharley pour sa cage où on s’partageait un micro à dix |