| Je suis dans le quartier, je me promène, sure mon
|
| Je check deux petits nains sur un l’autre un
|
| Ils cherchent du kif à l’heure où ils devraient bouffer leur
|
| Le temps passe vite, j’ai perdu le fil petit à petit, bruit
|
| Je me suis perdu bêtement derrière le publique, ne pensant qu'à la zik et aux
|
| stups
|
| Pour les disques, ils se la butent en public, mes pupilles dilatées à tiser
|
| sous l’abribus
|
| La maladie, que la traîne, une gangrène mettre les grands faire leur peste
|
| quand on a pris le bus
|
| Vite cela a pris place dans nos têtes comme dans le clip de papyrus
|
| On traîne en bande, en équipe, les poches secs, entre potes c’est la famille où
|
| on partage tout ce qu’on possède
|
| À cet âge l’ami, ça se pose pas de questions, on se dit: «biffs, «Ça tient les murs, les murs se resserrent comme en cellule
|
| La vie c’est bien, le système c’est nul
|
| Le joint se cram comme les années, ah le temps passe, en bas c’est on devient
|
| barje, niggers
|
| on devient barje, niggers
|
| Quand l'étau se resserre
|
| Simplement la guerre pousse à la folie
|
| Gratte-ciel, barreaux de fer
|
| Une populace à l’agonie
|
| Se resserre
|
| C’est la machine qui s’enraye. |
| Elle accomplit son règne
|
| Oh là là, nos vies sont brèves
|
| Se resserre
|
| Les frères, oui, se resserre
|
| On ne sait pas
|
| On ne sait pas
|
| Ce que le plus haut nous réserve
|
| L'étau se resserre. |
| Les murs se resserrent
|
| Ces bâtards nous traitent comme des rats
|
| Mensonges, crimes, coups d'État
|
| On a le nombre mais on ne changera pas le monde dans un coup d'éclat
|
| Plus de bombes pour les crânes, subliminal les âmes sous l'épave de l'échec,
|
| n’ajoutez pas
|
| C’est la terre sous mes pas, c’est sûr qu’on ne se soumet pas
|
| Intègres jusqu’au bout des doigts, porte mes rêves par tout tes bras
|
| C’est pour les braves on paye même quand les loups débarquent
|
| Okay, on reste debout et gare aux pièges qui nous mêmes nous égarent
|
| On nous écarte, on creuse l'écart, c’est tard, c’est tard
|
| Ils n'épargneront personne car tout ce qui se prépare de grave
|
| Des gars et stars, fuck l'État, ces guest stars
|
| Leur clou d’espace, un peu d’espoir, un peuple esclave, vas y lève-toi
|
| Un jour on s’en mordra les doigts, venus le crier sur les toits
|
| Un seul et même destin pour tous, c’est pourtant chacun son étoile
|
| Société réveille-toi, n’oublie pas, et puis l’idée régnera
|
| On se resserre de jour en jour, jusqu'à qu’on acceptera
|
| Jusqu'à ce qu’on acceptera
|
| Quand l'étau se resserre
|
| Simplement la guerre pousse à la folie
|
| Gratte-ciel, barreaux de fer
|
| Une populace à l’agonie
|
| Se resserre
|
| C’est la machine qui s’enraye. |
| Elle accomplit son règne
|
| Oh là là, nos vies sont brèves
|
| Se resserre
|
| Les frères, oui, se resserre
|
| On ne sait pas
|
| On ne sait pas
|
| Ce que le plus haut nous réserve
|
| L'étau se resserre. |
| Les murs se resserrent
|
| pour ses rêves, wesh l'État qui nous les crée, on se bat pour de l’or jusqu’au
|
| dernier coup d'épée
|
| L’Homme n’est pas Homme par son corps mais par son âme et pourtant il commet
|
| tant de choses impardonnables
|
| On était là pour mieux se connaître et s’aimer
|
| Et au final on ne fait que combattre et saigner
|
| Liberté illusoire système dont on suit le programme
|
| C’est: «Marche ou crève «, c’est trop tard pour que tu rétrogrades
|
| Le mal est fait, à la base l’idée était magnifique
|
| Bâtir un monde à notre échelle sans aucune stratégie
|
| Premier voyage, première conquête, premier pillage, bientôt les découvertes
|
| désertent la place aux aspirations maléfiques
|
| La suite tu la connais, c’est pathétique, la moitié du globe, bah sais-tu que
|
| la planète est en état critique
|
| Ça va péter c’est juste de la physique
|
| D’ici là, je serais parti prenant les cendres de mon corps calciné
|
| Calciné
|
| Quand l'étau se resserre
|
| Simplement la guerre pousse à la folie
|
| Gratte-ciel, barreaux de fer
|
| Une populace à l’agonie
|
| Se resserre
|
| C’est la machine qui s’enraye. |
| Elle accomplit son règne
|
| Oh là là, nos vies sont brèves
|
| Se resserre
|
| Les frères, oui, se resserre
|
| On ne sait pas
|
| On ne sait pas
|
| Ce que le plus haut nous réserve
|
| L'étau se resserre. |
| Les murs se resserrent |