Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Abracadabra, виконавця - Keny Arkana. Пісня з альбому L'Esquisse 3, у жанрі Рэп и хип-хоп
Дата випуску: 01.06.2017
Лейбл звукозапису: Because Music LC33186
Мова пісні: Французька
Abracadabra |
Mon rap marche sur l’eau |
Tourné vers ailleurs comme un chaman, cherche la paix intérieure comme un |
Ashram, fille de la pacha, je vis là où c’est à coup de kalachnikov que ça |
chamaille |
Mes frères s’acharnent, veulent être riches, par vengeance, par vantardise |
Moi j’essaie d'être moi, pas de personnage, ni de grande rebelle, |
ni grande artiste |
MC, si j’t’insulte pas, c’est par empathie |
Donc m’invite pas dans ta Band Party |
Perturbatrice naturelle, libre au sens spirituel, comme au sens pratique |
Remballes tes diamants, je n’y vois que du sang d’enfants soldats de |
Centrafrique |
Parles pas des Droits de l’Homme à un pays qui enferme ses gosses dans des |
centres d’asile |
Fille de la Lune, Abracadabra j’sors de la brume |
Appelle moi Arkana p’tite de la rue |
J’ai grandi, je manie la plume comme un samouraï manie son katana |
Digne et debout comme l’a été La Havana |
Un peu fanée comme les fleurs du macadam |
Cage e la rabia inspiré par les mahatmas |
Alors j’rappe dans ma hargne |
Alors j’exprime c’que j’ai au fond des tripes |
Inspirée par l’indescriptible |
Hey, hey, hey, hey, hey |
Le cœur est vrai pourtant imperceptible |
Hey, comme la force qui me guide |
Hey, hey, hey, hey |
Laisse-moi donner d’la force aux miens |
Hey, hey, hey, hey |
Mon rap n’a pas d’modèle il est comme orphelin |
Hey, hey, hey, hey |
Laisse-moi donner d’la force aux miens |
Hey, hey, hey, hey |
Stop, l’empire je suis venue défier mon missile n’a jamais dévié |
J’me renferme sur moi même quand ça va pas |
J’suis comme une touareg dans l’Sahara |
J’me guide grâce à l'étoile de Balthazar, et j’préfère écouter mon cœur que |
leur charabia |
Mi rabia au micro est inclassable |
Inadaptable depuis le bac à sable |
J’ai pas trouvé la paix, même à La Paz |
Me siento oprimida a Babylone c’est comme Alcatraz |
J’voulais déjà partir loin que j'étais pas très grande |
Réelle et moins dure que quand on m’appréhende |
Oui je cherche la grandeur, mais j’sais qu’les plus grands cœurs s’trouvent |
dans la zone d’ombre, donc le quartier m’hante |
Laissez-moi tranquille, je veux pas courir après le temps |
Est-ce que j’reste dans l’ombre parce que j’sais qu’mon rap dérange? |
J’suis pas sur le même plan donc au fond, il y a rien d'étrange, |
je propage des graines de vie à l'ère de la fin des temps |
Fille du soleil, Abracadabra |
J’sors du sommeil, appelle-moi Arkana |
P’tite de foyer j’ai grandi, je manie le verbe comme un dévot récits de vos |
cœurs, son archa-na |
Mal vue comme un chat noir, entière pourtant échappée de l’abattoir |
Camarade j’arrive en scred ma caravane passe sans que les chiens aboient |
Alors j’exprime c’que j’ai au fond des tripes |
Inspirée par l’indescriptible |
Hey, hey, hey, hey, hey |
Le cœur est vrai pourtant imperceptible |
Hey, comme la force qui me guide |
Hey, hey, hey, hey |
Laisse-moi donner d’la force aux miens |
Hey, hey, hey, hey |
Mon rap n’a pas d’modèle il est comme orphelin |
Hey, hey, hey, hey |
Laisse-moi donner d’la force aux miens |
Hey, hey, hey, hey |
Stop |