Dans les courants forts on sème comme on peut
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Dans les espaces, ils craignent quoi
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Parler par peur de manquer de place
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On ne fait que chuter
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D’un trait lissé l’allure reprend
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Comme croire que la course est maitrisée
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Les prises se fondent et s’ajoutent à nos victoires
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Histoire d’envoyer la prose à la fronde
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Et qu’on rate le coche ou qu’on froisse nos proches
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On a toujours une mesure dans la poche
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Quantisé à la croche, voici l’ultime verset
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Des festins, brèches de faits dans les averses
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Et puis l’apport même infime nous appartient
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Retient la ville, ses démons, ses rires et ses baratins
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Pouvoir dire et pister les zones creuses
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Des prises tristes d’aspect, de cause neutre
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Ne regarde pas, ne retiens rien
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Jusqu'à la toute fin
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Ni brassard, ni témoin
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Dormez tranquilles, fermez portes et fenêtres
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Fermez les yeux aussi, et merci pour tout
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Vous ne souffrirez d’aucune incidence future
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Dans ces turbulences, on a tranché pour vous
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Sens-tu la tourmente, sans commune mesure
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Les eaux dorment, les réseaux mentent à tout rompre
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Ce sont des réponses aux monstres fondements
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Qui tout bonnement se défendent de tout manquement
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Les vents se lèvent, laissant l’histoire en l'état
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Insufflant leur nectar dans les tuiles
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Et l’espoir des villes balayé d’hectares en hectares
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Et pire dans les gestes qui suivent
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Sens-tu la distance, l’insistance?
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Combien sans assistance défient l’offense accrochés aux branches
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Et s'épanchent pour décrire lentement
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Tout un monde après retardement
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Pointer du doigt l'étoile
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Dix fois toucher l’toit du monde et passer au travers
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Dans les courants forts, qu’il tombe des cordes
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Qu'émergent des cornes sous nos pieds
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Dans les courants forts, poussés hors des sillons
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Mort des signaux, des sinons
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Des morceaux d’or, de perles rares
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Dévorent la vie son tourbillon
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Le thème en boucle, on arpente sans broncher
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L’envers de l’instant de grincement de porte
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Avancer d’une case nos chants par étapes
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Mais pressé d’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort
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Entend-tu nos pages, nos codes, nos sorts
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Nos regards bien curieux sous l'écorce
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Plein de cette clinquante énergie
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Plié mais serein sous vingt-sept printemps
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On ne se laisse pas porter, on laisse tout au hasard
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Et par l’art escortés
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On calcule peu, mal quand on essaye
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Et que reculent ceux que nos phrases interpellent
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Entre les reptiles et les fauves
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Le sang qui bout, la tête glacée
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A qui l’on destine de fausses routes
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Que l’on ne comptera plus
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Et puis la vue d’une plume alerte à l’instru'
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Pointer du doigt l'étoile
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Dix fois toucher l’toit du monde et passer au travers
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Dans les courants forts, qu’il tombe des cordes
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Qu'émergent des cornes sous nos pieds
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Dans les courants forts on arpente sans broncher
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L’envers de l’instant de grincement de porte
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Avancer d’une case nos chants par étapes
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Mais pressés d’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort |