| Il a les cheveux longs
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| Une moustache quasi-japonaise
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| Des papiers usés par les mots
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| Des mots lourds en tabarnak
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| Il n’existe aucun verbe pour sauver la vie des poètes
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| Les fenêtres sont trop ouvertes
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| Les bouches noires qui avalent les prophètes
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| Le vide nous avalera à son tour
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| Et nous verrons la petitesse de notre souplesse intellectuelle
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| Calude a des ailes au milieu de ses verbes
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| Calude a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Calude a des ailes au milieu de ses verbes
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| Calude a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Un carré noir sur le mur
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| Calude se questionne et il recule
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| Il regarde la fenêtre par laquelle il se sent aspiré
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| Les bouches noires de l’univers s’ouvrent
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| Lorsque les portes sont fermées
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| Où chaque berceau tourne dans la violence
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| Puisque la souffrance est dans les nerfs
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| Dans les mots aussi banals que chaise, pomme et frites
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| Et pour ces quelques cons qui verront la différence
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| Il sera trop tard
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| Puisque pour Calude il est trop tard
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| Il avance, il va vite, il évite la vie, il se lance dans le vide
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| Mais est-ce que la mort est un but ou un simple cri?
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| Calude a des ailes au milieu de ses verbes
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| Calude a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Calude a des ailes au milieu de ses verbes
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| Calude a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Calude Gravol
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| Il a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Calude Gravol
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| Il a des ailes, mais il ne sait pas voler
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| Voler, voler
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| Voler, voler
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| Voler, voler
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| Voler, voler |