Tant de choses à se dire, avant de plonger dans vos bras
|
Ce fut un plaisir, mais on en reste là
|
Le bouquet final, les fleurs de l’au revoir
|
Parfument vos sourires une dernière fois
|
Nous y sommes, le dévouement
|
L’accomplissement et le dénouement
|
Les mots me manquent déjà, ces moments me fragilisent
|
Ils sont émouvants et dans quelques instants
|
La sirène chantera son air d’au revoir aux couleurs vives de vive voix
|
Et je soignerai ma sortie en bon gymnaste des lettres
|
Un salut vers le jury de ma modeste opérette
|
Et le grand rideau sur nous peut s'écrouler
|
Moi qui pensais couler, mais j’ai creusé l’chemin
|
A force d’y croire, j’ai dû forcer l’destin
|
Je l’ai lu sur les lignes de ma main, c’est bien l’hymne à la fin
|
Le bouquet final
|
Nous y sommes, c’est le rap du rappel
|
Le clou du spectacle, que je martèle?
|
Encore un dernier effort
|
Et les Fleurs du Mil auront fini d'éclore
|
Et dans quelques instants
|
La sirène chantera son air d’au revoir aux couleurs vives
|
De vive voix, et puis tombera la pluie battante de vos remarques |
Et j’aurai peut-être fui, pour ne pas fondre en larmes
|
Il ne reste qu'à rendre ma copie dans une poignée de vers
|
Avant de m'éloigner vers le silence, les doutes, les craintes
|
Et vers le calme d’une lumière éteinte
|
Hier, dans mes rêves et dans mes prières
|
Je m’voyais déjà vivre ce happy end
|
Et le temps m’a offert une toute petite vue sur ce mystère
|
J’l’ai lu sur les lignes de ma main, c’est bien l’hymne à la fin
|
Le bouquet final |