Dans le train de minuit
|
Des gens de toute sorte
|
Des noirs, des blancs
|
Mais peu importe
|
Pessimistes ou optimistes
|
Chacun fait son chemin sans calculer ce bon guitariste
|
Qui joue encore et encore (x3)
|
Eh yo Dan, prend le mic
|
Et donne lui une pièce d’or
|
Minuit, dans Paris souveraine
|
Un train nous entraîne
|
À travers
|
De ferroviaires galeries souterraines
|
Des lumières éclairent les murs des tunnels
|
Aux parois sales
|
Dans le wagon
|
Règne un silence presque paroissial
|
Alors que dehors
|
Au rythme des cliquetis
|
Surgissent des graffitis
|
Couleur or
|
J’suis avec Zox' et Melo P'
|
On est un posse bien
|
3 négropolitains
|
Dans le métropolitain
|
La file indienne mécanique
|
S’immobilise à nouveau
|
Toutes sortes de gens rentrent
|
Mais nos regards accrochent ce Joe
|
Guitariste traînant un ampli
|
Et quand les portes se sont fermées
|
Un air a jailli
|
Dieu que c’est bon
|
Dans le train d’entendre du son
|
Zoxea est de ceux qui aiment
|
Ce genre de relaxation
|
Car si on, n’avait pas ça
|
Ce serait le stress total
|
Le messie des stations
|
N’a pas l’outil sacerdotal
|
Mais juste une guitare
|
Avec il joue un air que j’aime
|
Même au mitard
|
Cette mélodie calmerait ta haine
|
Elle faisait
|
Dans le train de minuit
|
Des gens de toute sorte
|
Des noirs, des blancs
|
Mais peu importe
|
Pessimistes ou optimistes
|
Chacun fait son chemin
|
Sans calculer ce bon guitariste
|
Qui joue encore et encore (x3)
|
Eh yo Dan, prend le mic
|
Et donne lui une pièce d’or
|
On attendait sur le quai
|
Direction Pont de Sèvres
|
Le trafic était léger
|
Non ce n'était pas un rêve
|
Il est entré après moi
|
Les yeux remplis de tristesse
|
J’aurais voulu faire quelque chose
|
Pour apaiser sa peine
|
Les gens n’avaient pas un regard pour lui
|
Il jouait de la guitare
|
Afin de gagner sa vie
|
Je me rappelle de ces accords
|
Qui flottaient dans l’espace
|
La mélodie me capte
|
C'était vraiment vivace
|
J’ai encore ce brin de musique
|
Au fond de mon cœur
|
Écoute un peu comme je l’installe
|
Dans mon séquenceur
|
On ajoute les paroles
|
Zox' frappe la batterie
|
L’ambiance change
|
Ce morceau on lui donne une vie
|
Notre inspiration à la base
|
Vient de la rue
|
Avec ces bruits
|
De la nature inattendue
|
Mais ce soir c’est dans le métro
|
Qu’elle se réfugie
|
J’aurais aimé parler à cet homme
|
Du train de minuit
|
Dans le train de minuit
|
Des gens de toute sorte
|
Des noirs, des blancs
|
Mais peu importe
|
Pessimistes ou optimistes
|
Chacun fait son chemin
|
Sans calculer ce bon guitariste
|
Qui joue encore et encore (x3)
|
Eh yo Dan, prend le mic
|
Et donne lui une pièce d’or
|
L’année où il sort du mitard
|
Avec cette unique richesse
|
Sa guitare
|
La nuit tard
|
Il traîne les bars
|
Et s’abaisse pour jouer
|
Puis part avec la haine au cœur
|
Quand sa fierté est bafouée
|
Il est comme vous et moi
|
À base de plein de rêves
|
Dernier métro preneur
|
Il gratte
|
Même quand il y a grève
|
Pathétique ses sapes
|
Sont vieilles comme mes textes
|
Mais les textiles
|
Ne font pas le pur style de mec Bill
|
Le voir comme ça jouer style
|
Rien à battre du monde
|
Me fait penser l’espace d’une seconde
|
À moi dans le parc
|
Quelques années en arrière
|
Gueulant mes raps
|
Rêvant d’une grande carrière
|
Maintenant nous sommes en piste
|
Boulogne-lyricistes
|
On souhaite bonne chance
|
À ce bon guitariste qui jouait
|
Dans le train de minuit
|
Des gens de toute sorte
|
Des noirs, des blancs
|
Mais peu importe
|
Pessimistes ou optimistes
|
Chacun fait son chemin
|
Sans calculer ce bon guitariste
|
Qui joue encore et encore (x3)
|
Eh yo Dan, prend le mic
|
Et donne lui une pièce d’or |