| Tu marches la tête baissée
|
| Avec la peur de regarder le quartier…
|
| Le Ghetto Français
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Viens vivre au milieu d’une cité
|
| Viens vivre au milieu d’un ghetto français
|
| Immeubles délabrés ou soi-disant rénovés
|
| Les choses ne changent pas
|
| La tension est toujours là
|
| On modifie la forme
|
| Mais dans le fond
|
| Quels sont les résultats?
|
| Les halls sont toujours remplis de dealers de teu-shi
|
| Les rues de scooters volées et de mauvais esprits
|
| La nuit si la plupart des jeunes tournent mal
|
| C’est qu’ils ne savent plus la différence entre le bien et le mal
|
| Principale cause s’impose la misère
|
| Suivie de près sinon devancée par le poids d’un échec scolaire
|
| On a pas tous eu la chance d’avoir une famille soudée
|
| Toujours à l'écoute derrière vous prête à vous aider
|
| Les mères ne savent plus quoi faire
|
| Débordés sont les pères
|
| Entre les perquises et les condamnations judiciaires
|
| Thug Life !
|
| Réalité des quartiers
|
| Tu veux vérifier?
|
| Viens ! |
| Viens vivre au milieu d’une cité
|
| Seulement es-tu prêt à donner ta vie et ton sang
|
| Sans hésiter pour être repsecté
|
| Car ici, on ne te fout jamais la paix
|
| Si tu ne prouves pas que t’es là
|
| Et qu’il est dangereux de te tester
|
| Ne jamais lâcher l’affaire lorsqu’on insulte ta mère
|
| Toujours essayer d’aller plus loin que ton adversaire
|
| Telle est leur loi tant pis pour toi
|
| Si tu n’est pas entouré
|
| Maintenant c’est famille contre famille
|
| Et cité contre cité
|
| L’esprit loyal du un contre un a depuis longtemps disparu
|
| Seuls les plus vicieux s’imposent aujourd’hui dans la rue
|
| Certains te braquent, d’autres te balafrent
|
| Frappent les premiers, les derniers
|
| Et laissent une trace
|
| Combien de fois m’est-il arrivé
|
| De voir un mec à terre incapable de se relever?
|
| Se faire shooter à coups de pieds en pleine tête
|
| Le sang gicle, se colle aux baskets
|
| Tant pis pour lui mec
|
| La violence est présente
|
| Grimpe en flèche et monte
|
| Un coup de feu sépare la petite de la grande délinquance
|
| On ne gêne personne tant qu’on se bute dans nos quartiers
|
| Et que nos émeutes se déroulent loin de l’Elysée
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| On ne vit que de violences et de haine
|
| Étouffés par les murs car en fait prisonniers du système
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| On ne vit que de violences et de haine
|
| Étouffés par les murs car en fait prisonniers du système
|
| Rien de nouveau dans le Ghetto
|
| A part qu’la Kalash a remplacé le couteau
|
| La coke, le shit
|
| Le portable, le bipper
|
| 16 ans après rien n’a changé
|
| Et ça m’fait peur
|
| Rien de nouveau dans le Ghetto
|
| A part qu’la Kalash a remplacé le couteau
|
| La coke, le shit
|
| Le portable, le bipper
|
| 16 ans après rien n’a changé
|
| Je vivais au milieu d’une té-ci
|
| Nuit et jour, jour et nuit
|
| Certains m’appelaient Lix-A
|
| Et pour d’autres c'était Kery
|
| J’ai vu le mal s’emparer de certains frères
|
| Je les ai vu perdre la raison
|
| Engagés dans une galère
|
| Les familles pleurent saignent et se déchirent
|
| Ici les mères ont peur
|
| Et pour leurs gosses craignent le pire
|
| Ont-elles tort?
|
| Les choses basculent si vite…
|
| Une insulte, une menace
|
| Un coup de feu et elles perdent leurs fils
|
| Trop de mes amis connaissent la prison
|
| Ignorent le futur et préfèrent vivre l’instant présent
|
| Malheureusement, l’avenir ne veut plus rien dire
|
| Quand on n’a pas de diplômes donc de boulot
|
| Ni de talent pour s’en sortir
|
| Alors on squatte le hall
|
| Le seul univers sur lequel on garde encore le contrôle
|
| Et pour survivre, il faut du fric hein?
|
| Alors on deale, deale, jusqu'à ce qu’interviennent les flics
|
| Les flics, la police, la police c’est le vice
|
| Laissent grossir les petits dealers
|
| Puisque visent souvent la grosse prise
|
| En attendant, ce sont des jeunes qui sacrifient leurs vies
|
| Et où sont ceux qui font venir la came de Colombie?
|
| Les rues de Paris nous sont interdites
|
| On gâche nos nuits, contrôles abusifs en série
|
| Et on sait tous comment on nous traite au commissariat
|
| Je me méfie de la police |
| Pourquoi? |
| Demande à Rohff et Rim’K
|
| Les lésions sur leurs visages parlaient d’elles-même
|
| Ils ont frappé mes frères, je m’oppose à jamais au système
|
| C’est aussi ça, être un jeune du ghetto français
|
| C’est être prêt à tout pour protéger la peau de ses pains-co
|
| J’ai des mots pour mes frères du quartier
|
| Avec qui j’ai partagé mes journées, parfois mes secrets
|
| Nos galères mais surtout nos délires
|
| Seuls resteront pour moi entre ces murs de bons souvenirs
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| On faisait du cash en évitant les balances
|
| Le genre de mecs qui envoient mes frères derrière les barreaux
|
| Moi j’observe la loi du silence
|
| A la vie à la mort
|
| Du moins c’est ce qu’on croyait
|
| Mais le temps nous a donné tort
|
| On s’est lié d’amitié par instinct de survie
|
| Dans cette longue marche du désert, comme dit Teddy
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| On ne vit que de violences et de haine
|
| Étouffés par les murs car en fait prisonniers du système
|
| Un jour on pleure un jour on rit
|
| Certains n’y arrivent plus
|
| S’abreuvent de bière et de …
|
| On ne vit que de violences et de haine
|
| Étouffés par les murs car en fait prisonniers du système
|
| Rien de nouveau dans le Ghetto
|
| A part qu’la Kalash a remplacé le couteau
|
| La coke, le shit
|
| Le portable, le bipper
|
| 16 ans après rien n’a changé
|
| Et ça m’fait peur
|
| Rien de nouveau dans le Ghetto
|
| A part qu’la Kalash a remplacé le couteau
|
| La coke, le shit
|
| Le portable, le bipper
|
| 16 ans après rien n’a changé |