L'été marque ces rues de ses éclats, de ses sourires
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Des moments d’grâce, même si pour le travail on doit courir
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J’aime trop cette vie, c’bordel où les gens s’croisent
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Apprécient le temps, ils savent que dès qu’on nait on commence à mourir
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Une vie parmi les gens tordus, les gens biens
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Les gens honnêtes qui marchent au jour le jour
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Sans plan dément sur la comète
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Demain c’est loin, le sort fait tourner son aiguille
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Ils jouent d’nos plan tout comme Dieu
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Qu’a mis cette couleur sur les pommettes
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Au quotidien la rue chante sa mélo
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Cette violence, ces joies, ces peines et ces mélodrames
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Comme ces gamins de douze ans armés qu’on a croisés
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Mec, j’ai eu l’impression de voir la mort à l'œuvre sur un vélo
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Voici l’décor d’nos adolescences où aucun menteur met les pieds
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S’contente de palucher toutes ses connaissances
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Aucun besoin d’eux, aucun besoin d’leur discours intéressé
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Ici on nait, on vit, on meurt, sans y penser comme une évidence
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La lune vient de se coucher, la rue commence à s’agiter
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Le soleil s'éveille doucement, doucement
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Et sa main s’abbat sur les passants
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Le goudron crache sa fumée, les murs commencent à s'étouffer
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La chaleur s'étale lourdement, lourdement
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Et sa main s’abbat sur les passants
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Run and run inside my head
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These memories of golden years
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There’s nothing I got in the end
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Will let the story fade away
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People grow, people change
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I wish that I could say the same
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There’s not enough tears in my eyes
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We’ll live forever in my mind
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Des passants foncent dans le goudron
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À peine 10h c’est la fournaise
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Ça fume déjà sur les balcons
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Le sol est chaud comme de la braise
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Tous les gamins ont une casquette
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T-shirt, caleçon, claquettes
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Le mec sirote une 16 à l’ombre
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Le cul posé sur les cagettes
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Des gens pressés en stress, le bus arrive, merde
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Le livreur en sueur qui s'énerve
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Parce qu’il trouve pas l’adresse
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Une fille qui joue au ballon
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Un homme qui pousse un caddie
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On dirait qu’c’est lourd comme le plomb
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Mais ce plomb-là c’est sa vie
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Devant la ligne, ça s’frotte les mains
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Encore une belle journée
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Ça bouge au bar tous les quarts d’heure
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Quelqu’un remet sa tournée
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Les gouttes commencent à couler
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Les flics commencent à tourner
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Dans toute la rue on peut sentir
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Venir la dernière fournée
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Des gens venus de partout
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Surement de sacrés parcours
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Rien que pour ça, respecte-les
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Tu connais pas leurs détours
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Et sous l’soleil déchainé
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La vie repart pour un tour
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Jusqu'à ce qu'à nouveau
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Le croissant revienne clamer son amour
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La lune vient de se coucher, la rue commence à s’agiter
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Le soleil s'éveille doucement, doucement
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Et sa main s’abbat sur les passants
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Le goudron crache sa fumée, les murs commencent à s'étouffer
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La chaleur s'étale lourdement, lourdement
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Et sa main s’abbat sur les passants
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Yeah, yeah-yeah-yeah
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Yeah, yeah-yeah-yeah
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Yeah, yeah-yeah-yeah
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Yeah, yeah-yeah-yeah
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Yeah, yeah-yeah-yeah
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Yeah, yeah-yeah-yeah |