| Ils sont fiers d'être les enfants de Marseille
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| IAM est dans la place !
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| Ils sont fiers de le crier sur scène
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| Je partirai… comme un Samouraï! |
| Yes, merci!
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| ''En ces temps très agités, (scratch) que cette victoire soit une parcelle
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| ajoutée aux victoires éternelles de la musique contre les défaites quotidiennes
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| de l’humanité''
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| La consécration pour IAM.
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| IAM, IAM, IAM…
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| Le groupe de l’année: IAM !
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| Un dernier coup d'éclat
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| Pour une fois dans ma vie, je me sens, comment dire? |
| Libre
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| Affranchi d’obligations stupides, mine
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| Entre le pouce et l’index
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| Et si tu veux vraiment me cerner tends l’oreille et écoute un peu les textes
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| Clairs, comme une nuit de pleine lune
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| Pour les dérouter parfois je fais rentrer la brume
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| Je suis complexe, la vie, la mort, attachées à ma plume
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| Lance missile avec une rampe tanquée dans mes lacunes
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| Parade pour la poésie qui nous a déposés là
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| Demain c’est loin et toute la foule rappe a cappella
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| Pour mes jours à NYC où j’ai frôlé la mort
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| Hors catégorie IAM, on a violé la norme
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| C’est pour Richard, ouais, pour mon père, ouais
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| Pour mon amour, tu m’as levé j'étais à terre, ouais
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| Et cette cage qui enserre mes colères
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| Cahier d’un môme détruit par le système scolaire
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| Équation qui régit tout le système solaire
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| Energie, trop serré les dents, j’ai perdu mes molaires
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| Non, le coran, la bible, tous annoncent l’abîme
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| J’ai vu les cieux s’ouvrir au pied des pyramides
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| Pour mes frères, ma main, la phalange
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| Impérial asiatique, Ecole du mic, ouais, honneur et talent
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| Le futur est flou, quoiqu’il arrive, bosse
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| Le son est resté brut, allez, adios amigos
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| On dit que les rideaux se ferment, voilà
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| On a des bombes dans l’arsenal
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| Et bien trop peu de mèches, mec
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| C’est que de l’amour, mec
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| On se fout de la fraiche, mec
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| Je parade pour un dernier coup d'éclat
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| Pour cet art brut, fils des bas-fonds, poésie de ces temps
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| Résistants au vent violent et martelant mes tempes
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| Et ce tas de phrases torturées, ces feuilles raturées
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| Ces basses saturées, ces caisses claires m’ont capturé
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| Par ses bras rassuré, j’ai abattu des murs
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| Je me suis aventuré là où la foi ne subit pas d’usure
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| Pour cette musique qui de ma rage se fit l'écho
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| C’est peut-être grâce à elle si aujourd’hui j’ai toujours pas rejoint Momo
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| Pour mes compagnons de voyage, mes frères d’arme
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| Le sang-froid et la maîtrise, les seuls à rester calmes dans ce vacarme
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| La route fut longue et le terrain souvent accidenté
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| Mais, cette vie a fait de nous une troupe d'élite surentrainée
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| Embarqués malgré nous dans une course au delà de nos rêves
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| Humbles et sereins regarde nous, droits, le sourire aux lèvres
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| Un groupe de gars à leurs baloches, bien accrochés
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| Soldat de Mars et j’ai l’honneur de combattre à leur côté
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| Pour ma chair et mon sang et toute cette force qu’il m’a donnée
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| J’espère lui en donner autant vu tout ce futur à affronter
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| Pour ma famille je ne pouvais pas espérer mieux
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| Je suis ce qu’ils ont fait de moi, et ça, ça se voit au plus profond de mes yeux
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| Pour celle qui m’a donné de l’air quand j'étais en apnée
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| Qui m’a rappelé que de belles choses peuvent encore m’arriver
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| Au nom de tous ces gens, des coups d'éclat, ouais j’en ai fait
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| Gardiens des miens, laisse-moi parader pour le dernier
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| On dit que les rideaux se ferment, voilà
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| On a des bombes dans l’arsenal
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| Et bien trop peu de mèches, mec
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| C’est que de l’amour, mec
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| On se fout de la fraiche, mec
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| Je parade pour un dernier coup d'éclat |