Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Jour 2 Tonnerre, виконавця - Arsenik. Пісня з альбому Quelques Gouttes Suffisent, у жанрі Поп
Дата випуску: 03.06.1998
Лейбл звукозапису: Parlophone, Warner Music France
Мова пісні: Французька
Jour 2 Tonnerre |
Qu’est ce que j’pourrais t’dire, qu’y a pas encore été dit? |
Rien d’inédit, à part qu’j’ai toujours une lame dans mon Teddy |
Came, sexe, fléau, époque latex, stéréo, vortex |
Mon rap plait aux mecs qu’on annexe |
Le très haut bénisse mon âme, je blinde mon cortex |
Mes idéaux vexent, l’infâme, le porc, révolution, radio et vidéo textes |
Rodéo avec la justice, B. O d’une vie complexe en V. O |
Hisse mon clan pour niquer l’armistice |
J’les mets au parfum, allume les néons |
Brûle les néo-nazis, créons un front pour laver l’affront choisi |
Te battre ou caner au panthéon des damnés (solution) |
Tu peux coffrer un révolutionnaire mais pas la révolution |
Cramer une boulangerie ça met en chien qu’un boulanger |
Faut changer l’histoire, ranger les grenailles, mettre les porcs en danger |
Batailles rangées, racailles contre flicaille enragée |
Représailles, rafales de dragées, charger à bloc les Glocks ou s’engager |
Je braille ma haine avec une pensée pour les défunts |
L’espoir fait vivre, mais ceux qui vivent d’espoir meurent de faim |
Suivre son instinct, survivre au chaos, destin de mes gars |
Au QG sujet à la gruge, je sais mais seul Dieu peut juger nos cas |
Au cul j’ai le danger, mon rap c’est du vécu. Faut pas s’tromper d’cible |
Seuls les plus convaincus ont vaincu le point sensible |
L’unité, cousin faut qu’tu saches |
Qu’on enlève pas une mouche sur le front d’son frère avec une hache |
Cousin, autour d’une même cause, un même but |
Buter les putes à coups d’proses brutes affûter, Babylone chute |
Futé ou moins futé, dans la danse, en avoir dans l’fute |
Et shooter pour buter leur putain de défense |
Ce monde est ainsi fait, mais s’il faut s’y faire |
Autant kiffer se défaire de ses liens en fer |
Étouffer l’enfer et j’ai tout fait |
J’ai plus l’temps de m’en faire |
Pleurer sur mon sort en clair |
J’ai bouffé le tonnerre |
Ma bouche recrache l'éclair |
Ce qu’ils veulent c’est qu’on se barre en couille |
Ce qu’ils veulent c’est nous voir seuls entre 4 planches, sur la gueule un |
linceul |
Ils veulent qu’on flanche, penche, du mauvais côté |
Ce qu’ils veulent, c’est nous voir à genoux, péter les plombs qu’on se flingue |
entre nous |
Ce qu’ils veulent, c’est nous voir vils, sans cervelle, cerbères en ville |
Nous voir serviles, ignorants et dociles |
Observe: ils veulent, briser nos rêves, briser la lampe |
Dans la nuit ou le malin campe, t’as mis tout seul le canon sur ta tempe |
Je trempe mon bic dans l’poison, ca fait du rap mortel à foison |
Nique leur blason, rage immortelle, ma technique écrasons |
Mes phrases embrasent le beat, nos phases invitent à foutre le boxon |
Pour tout ceux qui à notre époque sont grillés nous boxons |
Avec les mots, au box des accusés faut ruser |
Jouer les martyrs, grisés, c’est usé |
Faut user d’sa tête comme d’un uzi, oser fusiller |
Pour qu’on bousille leur vie, assez amusé la galerie, abusé |
De trop beaux discours, c’est bon on a déja tout dit |
On sait qu’on court toujours après des miettes dans nos beaux taudis |
(Il y a) beaucoup trop de couteaux, coups bas dans nos textes |
Ça coute aux coupe au carré, afro, zéra, degran ou courtaud |
De rentrer dans des délires, d'élire de nouveaux champions |
Le choix ne t’a pas été donné, bienvenue au 6ème chaudron |
Ce monde est ainsi fait, mais s’il faut s’y faire |
Autant kiffer se défaire de ses liens en fer |
Étouffer l’enfer et j’ai tout fait |
J’ai plus l’temps de m’en faire |
Pleurer sur mon sort en clair |
J’ai bouffé le tonnerre |
Ma bouche recrache l'éclair |
Je suis la voix des malheurs sans voix, dans c’trou à rat |
Un chearra d’micro, et je mets à l’heure les accrocs |
MC 24 carats |
A cran les crocs acérés, j'évite les accrocs |
Voir grand et penser grand, opérer en synchro |
On mise gros, on écrit pour rabzas et negros |
Blancs, jaunes et gris, on est trop à être yégri |
Donc j'écris la métropole |
Et crie vengeance pour ceux qui ont garni la rubrique nécrologique |
Mes rimes sont coupées à la nitro |
On m’dit que c’est rétro de parler d’unité dans l’rap parait-il |
Imiter les cainris, jouer les tarés parait plus facile |
Je sais d’où je viens, je sais qui m’en veut |
Je sais que le bien est plus difficile à faire que le mal dans leur jeu |
La connerie, c’est comme le feu, faut l'étouffer avant qu’elle nous consume |
Je lâche une bombe et j’assume |
Les dégâts, exhume la hache, fume le beat, ça va saigner |
Les derniers seront les premiers à régner |
Ce monde est ainsi fait, mais s’il faut s’y faire |
Autant kiffer se défaire de ses liens en fer |
Étouffer l’enfer et j’ai tout fait |
J’ai plus l’temps de m’en faire |
Pleurer sur mon sort en clair |
J’ai bouffé le tonnerre |
Ma bouche recrache l'éclair |