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Дата випуску: 30.04.2015
Мова пісні: Французька
Présidentielles |
Quinze affiches pour une tronche de cake |
Mes méninges activées plongent le destin |
De ce pauvre imbécile au déclin |
Je longe le quai, visage impassible |
Seul, préméditant l’infamie, désirant m’accaparer le festin |
Sans parler, mesquin, l’intestin loin des crans d’arrêts |
J’ai pisté tous les pistons dont un président peut s’emparer, oui |
Mais détrompez-vous, mon but n’est pas juste de tremper mon doigt |
Dans de juteux cocktail au Campari |
La Main sur la hanche, plein d’autres ambitions |
Pour les environs, je plains mes concurrents |
Car bien sûr, les gens diront qu’ils ont du pain sur la planche |
Mes plans sont précis, les pointures du continent seront bientôt prêtes |
Un petit bout de chocolat, Jupiler fraîche |
Bisou de la femme du candidat aux présidentielles |
Vissel est lancée dans cette course comme personne |
J’pourrais faire des étincelles au suffrage |
Kérosène et joli chèque à l’usage |
J’achète le tribunal, relaxe mes zulus |
Place des micros dans les petites caves où j’interroge les ripoux |
Danse avec le procureur, cigares et pots-de-vins |
Et pour demain |
J’irai déposer tout un tas de fleurs aux pieds de la porte de mes opposants |
Joli surprise: des roses empoisonnées |
Les partisans du vice se font des guet-apens |
Un petit bout de chocolat, ça va me motiver |
Les médias se mettent à table et m’invitent à leur gros dîner |
— «Mesdames et messieurs, des questions? C’est à vous «- «Monsieur Vissel, à la vue du dernier scrutin, pouvez-vous certifier que les |
résultats n’ont pas été bidouillés?» |
Bidouillés? Répète un peu ton accusation piètre corbeau |
Une lettre vierge que je transforme en tombeau |
Je vole avec les maîtres, les condors |
Mais les pigeons voudraient qu’on dorme |
— «Bien merci. Monsieur Premier, qu’avez-vous à dire à propos des rumeurs |
concernant votre liaison avec Jane Scarlett ?» |
Jeune impertinente, éteins ce flash et sache que tous les médisants |
Se foutent de vérifier leurs sources, ça me semble évident, non? |
Marier le futur président serait du grand art |
Jane Scarlett aime le chantage et le champagne, terminé |
Stop, un taxi, j’fonce vers le premier taxiphone |
Prudent car j’connais pas d’icônes qui ne s’est pas fait buter |
Au bout du fil, convaincue qu’elle m’a dupé |
Jane fait des caprices, elle n’est pas si conne |
Randall, un attaché d’presse corrompu me rencarde |
Avachis devant ses bretzels, fait ses confidences |
100 balles dans sa poche intérieure afin d'éviter le scandale |
Le dossier dont je m’accapare est conséquent |
Apparemment le Vissel, baron du vice |
A pris du galon, tire les ficelles au bureau du vice- |
Procureur, un type profiteur et galant mais son préjudice |
Devient le gagne-pain des balances |
Le petit Randall a craché par peur |
Les informations compromettant ma position de force |
J’aime pas trop les rapporteurs |
Mais sa disparition ferait la une du «Morse» |
Le journal tenu par les imposteurs |
Alors, je bosse dur |
J’fréquente les hôpitaux |
Photo sentimentale avec les malades et les albinos |
Les bossus, les minorités |
Chaussures classiques et polo détente |
Fondu dans la masse, comme civil guettant |
Passionnément, je passerai au-dessus |
Même si ça doit se faire avec des génocides, des vandales et la torture |
Du chantage et des grosses putes pour étouffer les scandales |
Et ma réputation d’homme à femmes ou d’ordure |
Maîtrise le protocole des politiques |
Joli sourire et chloroforme en cas d’attaque |
Et pas d'éthique pour faire péter les scrutins |
Distribue les valises pleines de flouze |
L’opinion publique se noie dans ma salle de bain |