| C’est une belle nuit pour faire la guerre
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| Une belle nuit pour se disputer
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| Une belle nuit comme toutes les autres d’ailleurs
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| Certains dorment, d’autre se mélangent
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| Des corps se cherchent, se dispersent
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| Beaucoup dépriment, peu s’en remettent
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| Les bringueurs font la fête
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| Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,
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| Dans n’importe quel état qu’on est
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| La nuit elle, est toujours belle
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| Et toujours là pour nous bercer
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| Quoi que l’on pense, où que l’on soit
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| Dans n’importe quel état qu’on est
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| La nuit elle, est toujours belle, toujours belle
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| Ah ! |
| Mais comme il est beau le jour, Amen
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| Ah mais qu’il est beau tous les jours, Amen
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| Il est là pour les mal-aimés, aussi là pour les enculés
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| Il encaisse, il encaisse
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| On a beau dire, on a beau faire
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| Tout ce qu’on peut pour tout gâcher
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| Mais le jour lui, n’en a rien à faire
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| Il est si dense et coloré
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| On a beau rire ou beau pleurer
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| Se défoncer pour oublier
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| Mais le jour lui, n’en a rien à faire
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| Il est si dense et coloré
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| Il est là pour nous rassurer
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| Jusque-là tout va bien, Amen
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| Jusque-là tout va bien, Amen |