Je suis né avec des yeux d’ange
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Et des fossettes au creux des joues
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J’ai perdu mes joues et mes langes
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Et j’ai cassé tous mes joujoux
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Je m’suis regardé dans une glace
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Et j’ai vu que j’avais rêvé
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Je m’suis dit: faudra bien qu' j’m’y fasse
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Tout finira par arriver
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Et je m’en vais clopin-clopant
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Dans le soleil et dans le vent
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De temps en temps le coeur chancelle
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Y’a des souv’nirs qui s’amoncellent
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Et je m’en vais clopin-clopant
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En promenant mon coeur d’enfant
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Comme s’envole une hirondelle
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La vie s’enfuit à tire-d'aile
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Et ça fait mal aux coeurs d’enfants
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Qui s’en vont seuls, clopin-clopant
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Tout l’bonheur qu’on a vu naître
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Tes lèvres douces, parfum de miel
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Nos deux fronts contre la fenêtre
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Nos regards perdus dans le ciel
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Le train noir hurlant dans la gare
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Le monstrueux désert des rues
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Tes mots d’adieu, tes mots bizarres
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Depuis 10 mois, tu n'écris plus…
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Et je m’en vais clopin-clopant
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Dans le soleil et dans le vent
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De temps en temps le coeur chancelle
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Y’a des souv’nirs qui s’amoncellent
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Et je m’en vais clopin-clopant
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En promenant mon coeur d’enfant
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Comme s’envole une hirondelle
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La vie s’enfuit à tire-d'aile
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Et ça fait mal aux coeurs d’enfants
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Qui s’en vont seuls, clopin-clopant |