| Il a passé quatre saisons
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| entre les murs d 'une prison
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| Moi je l 'ai attendu Manuel
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| J’ai vu refleurir son jardin
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| et j’ai compté chaque matin
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| Qui me ramènerait Manuel
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| J’ai pris cent fois le même train
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| pour échanger devant témoin
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| Des mots d 'amour sans importance
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| Je savais lire dans ses yeux
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| Des larmes cachées de son mieux
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| C’est dur de voir pleurer un homme
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| La porte s 'ouvre sur la liberté
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| Même la pluie ne change rien
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| Il fait beau ce matin
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| Il a suffi t de presque rien
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| pour faire basculer son destin
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| Sur les mauvais chemins Manuel
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| Pour une erreur de jeunesse
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| il a entamé sa jeunesse
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| Pourra-t-il oublier Manuel
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| Il a parfois pensé au pire
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| moi je m’efforçais de sourire
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| Et de lui redonner confiance
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| Je disais ne t’inquiète pas
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| Jean François te reconnaîtra
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| Je lui parle souvent de son père
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| La porte s 'ouvre sur la liberté
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| Même la pluie ne change rien
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| Il fait beau ce matin
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| Il a passé quatre saisons
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| entre les murs d’une prison
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| Moi je l 'ai attendu Manuel
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| C’est aujourd’hui qu’il me revient
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| Je vais l 'attendre au dernier train
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| Qui me ramènera Manuel
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| J’ai coupé des fleurs ce matin
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| J’ai remis la robe de satin
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| puisque c’est celle qu’il préfère
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| Voilà qu’il rentre à la maison
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| Moi je vais croire qu’il tiendra bon
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| Ce soir je dîne avec
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| Manuel. |