Dans l’avenue des Marronniers, y’avait une chambre à louer,
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La fenêtre s’ouvrait sur les toits, comme une loge à l’opéra.
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On devinait facilement, que l’endroit n'était pas très grand
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On aurait dit un pigeonnier, installé au pied du grenier.
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Dans l’avenue des Marronniers, j’ai fini par te rencontrer
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La chambre était grise et sévère mais c'était tout mon univers.
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Le soleil faisait sur ta peau, des ombres à travers les carreaux
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Le ciel dessinait sur ton dos, comme des toiles de Niro.
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REFRAIN:
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Je t’oublie pas, je t’oublie pas, je t’oublie pas, pense à moi.
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Je n’ai pas oublié la chambre sous les toits, l’avenue des Marronniers
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Ton regard lilas, je n’ai rien oublié, je ne t’oublierais pas, penses à moi.
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Qu’importe où s’en allaient mes pas, tous mes chemins menaient vers toi
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Je crois bien que je t’aimais trop, et dans la tête et dans la peau.
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La propriétaire a vendu la vieille maison de l’avenue,
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Toi tu as changé de cartier et d’amoureux et de crémier.
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Moi j'étais celui que l’on jette, comme une vieille marionnette,
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Pendant longtemps je t’ai cherché, je ne t’ai jamais retrouvé.
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Dans l’autre chambre depuis peu, il y a d’autres amoureux,
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Depuis j'évite de passer dans l’avenue des marronniers.
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REFRAIN
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Je t’oublie pas, je t’oublie pas, je t’oublie pas, penses à moi.
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Je t’oublie pas, je t’oublie pas, je t’oublie pas, penses à moi.
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Je t’oublie pas, je t’oublie pas, je t’oublie pas, penses à moi. |