| Tu n’es pas mon pays et pourtant c’est ici que je voudrais finir ma vie
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| Sur ton le o mes rves ont choisi leur maison
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| Une montagne l’horizon
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| Comme un arbre la mer quand parfois je me perds
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| Le courant me ramne en arrire
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| Voyageur solitaire, mes racines l’envers
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| Partout, j’ai le mal de ta terre
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| J’ai les ailes et le cњur d’un oiseau migrateur
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| Et mon vrai pays est ailleurs
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| J’ai besoin de sentir tes parfums m’envahir quand, la nuit, je dcolle
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| Tu m’envoles
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| Voyageur imprudent, j’ai cueilli en passant
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| Deux ptales ta rose des vents
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| Le premier pour partir, effacer les frontires
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| Le second pour garder ta lumire
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| J’ai toujours avec moi, tes visages et tes voix
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| Un chemin qui conduit vers toi
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| Une main de corail, dans la mienne o que j’aille
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| Ton chant pour guider mes pas
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| Jusqu’au bout du voyage, les oiseaux de passage
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| Restent fidles ton rivage
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| J’ai besoin de partir mais pour mieux revenir, libr sur parole
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| Quand tu m’envoles
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| J’ai du vent dans les veines et ton chant des sirnes
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| la fois, me libre et m’enchane
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| Naufrag volontaire, sans barreaux ni barrires
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| J’ai l’me jamais prisonnire
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| J’ai les ailes et le cњur d’un oiseau migrateur
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| Et mon vrai pays est ailleurs
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| J’ai besoin de sentir, tes parfums m’envahir, quand, la nuit, je dcolle
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| Les deux pieds sur le sol
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| J’ai besoin de sentir, la fentre s’ouvrir
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| Libr sur parole, tu m’envoles
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| Comme un arbre la mer, voyageur solitaire
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| J’ai le mal de ta terre
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| Libr sur parole, quand la nuit je dcolle, les deux pieds sur le sol
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| Tu m’envoles |