Tu as tes règles
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Mais j’ai les miennes et on ne m’emmerde pas
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Trouve-moi en toi quand tu dors
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Je m’en bas les couilles si ça sent fort
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J’ai l’impression d'être au milieu d’un port
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Tous les 26 jours il pleut encore
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Mais c’est tellement mieux quand ses seins sont fort gonflés
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Mais les jours sont comptés
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J’ai des renseignements sur tes saignements beauté
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Je suis totalement rodé
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Et je sais que t’es mal, ça se voit
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Ton pantalon est sale car t’as
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Oublié de mettre ta couche encore une fois
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Mais je ne t’en veux pas
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Je t’aime comme ça
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Maladroite, mal à l’aise, capricieuse dans ces moments-là
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Fatiguée, abîmée, paniquée depuis quelques jours
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Et tout celà à cause de quelques gouttes de sang qui coulent
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Qui te saôulent
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Et tu me saôules à ton tour
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Mais retourne à ton four
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BÂTARD
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Tu veux des fraises
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Mais t’es malade
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Je ne bougerai pas de là
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C’est juste pour les femmes enceintes qu’on y va
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Mange plutôt le dernier carré que je t’ai laissé de ce délicieux chocolat
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C’est la fin de la plaquette mais ne t’inquiète pas
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J’aimerais bien te faire un cuni, bébé mais je n’ai pas le choix
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Je ne peux pas sortir avec du rouge à lèvres en boite
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Du sang sur le dance floor
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Ce soir là il y avait
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Du sang sur le dance floor
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C’est maintenant ou jamais
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Du sang sur le dance floor
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Elle a la tête qui tourne
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Du sang sur le dance floor
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Du sang sur le dance floor
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Quand les femmes ont leurs règles
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Elles supposent que le monde entier les déteste
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Elles s’inventent souvent volontiers des prétextes
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Elles supportent plutôt mal les réflexions
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Soudain super susceptibles, elles font souvent des crises
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Et éclate toute leur frustration
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Deviennent souvent très tristes elles ont mal à la tête
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Et réclament toute notre attention
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Pourtant on les aime et notre coeœur saigne autant que leur entrejambe
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Lorsque l’on rentre dans le domaine de leurs problèmes
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De menstruations
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Boutons sur le visage et contrariétés
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Quand les complications vont-elles s’arrêter
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Toutes les émotions sont décuplées, à chaque minuscule problème
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Tu paniques et ne cesse de t’inquiéter
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Prisonnière de tes hormones
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Aux hommes plus rien tu ne pardonnes
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Tu obéis lorsqu’elles ordonnent
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T’autodétruis et t’abandonnes
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Ferme le poing et serre fort, lève-le en l’air et sois fière
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Rien à faire si ça a l’air gore ce soir il va y avoir
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Du sang sur le dance floor
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Pas la peine de sortir la serpillière pour les soeurs
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Qui acceptent leur sort
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Femme fatale ne te sens pas marginale
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Assume avec détermination ton saignement vaginal
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Mauvaise période pour la crème épilatoire, rouge vif
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L’horloge biologique de son corps déréglé
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Anorexique, son cœur une trotteuse, son mec panique, elle pleure en cachette
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Si naïve, blême maladive rougie de honte cette nymphe me livre son secret
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Je l’analyse, elle pense que tout le monde s’en aperçoit
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Je la réconforte et la mords dans le cou dans ma chambre en vrac
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J'éprouve de l’affection pour elle encore plus que d’habitude malgré moi
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Sous la douche premier jour d’ovulation, l’eau est chaude, elle coule
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Hémoglobine, hémorragie, assouvir une envie irrésistible
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Cette énergie émerveillante l'étourdit, contraignante |