Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Global, виконавця - Medine. Пісня з альбому Prose élite, у жанрі Иностранный рэп и хип-хоп
Дата випуску: 23.02.2017
Лейбл звукозапису: Din
Мова пісні: Французька
Global |
J’ai commencé avec Mourad le petit frère de Youssef |
À l'époque, personne nous aide, c'était «do it yourself» |
À 13 ans j’voulais déjà faire l’album de la maturité |
Aujourd’hui le mot «mature» tu peux plus le googliser |
Accent normand sur langue de Molière j’suis pas normalien |
Comme un Algérien du Sud qui s’revendiquerait Nord-Malien |
J’suis pas reptilien, un animal à sang-froid |
«Je ne mentirai pas au public» tu copieras ça 100 fois |
Dans les années nonantes, MC, c’est l’année du Wu-Tang |
J’louche sur la terre de Motown dans les nuages comme Hakim Olajuwon |
On passe du lobby au rooftop, Sal’s, Médine, et puis Rudolphe |
On parle du futur mais ne veut pas mal vieillir comme le Futuroscope |
Une dernière fois, j’aimerais voir l’game, avec mes yeux de rookie |
Ceux de l'époque de Rockin', sans l’hématome de Rocky |
J’arrêterais de croire que la musique passe après l’financier |
Que sauver ma carrière fait partie d’un plan pour sauver l’humanité |
20 ans plus tard j’ai comme une gueule de bois idéologique |
Car avoir une Rolex à 30 ans c’est réussir sa vie |
La dernière question existentielle que le Rap m’a vraiment posé: |
«Pourquoi les boîtes de pizzas sont-elles carrées ?» |
Ce serait marrant de jouer au jeu des sept erreurs |
Entre le Médine que je suis devenu et le Global de la première heure |
Numéro 1, j’suis passé du fauteuil de Newton en rotin |
Au sofa d’Soral à jouer les penseurs de Rodin |
J’grossis l’trait, mais pour certains ça ressemblait à ça |
Assez pour qu’on s’fâche et qu’on se dise qu’on s’reverra ASAP |
Avec le coeur de ma oumma parfois j’fais du hula-hoop |
Plongé dans mes recherches j’ai oublié d’relever le nez de la loupe |
Number two, faut que j’arrête de jouer au cyberactiviste |
En leur répondant sur le Web j’donne de la force à mes ennemis |
Numéro 3, y’a pas qu’la lutte sociale dans le Rap |
Même Renaud embrasse les flics quand le peuple embrasse leurs matraques |
Que des artistes en carton-pâte, et ça m’amène au numéro 4 |
Quand on n’sait pas à quel jeu on joue |
Comment savoir quelle carte abattre? |
Dans leurs parties de poker menteur, j’suis qu’un accident de l’histoire |
J’ai pris les patins de ceux qui voulait se servir de moi comme d’une patinoire |
Cinquième, j’ai souvent servi de bonne poire, de dindon |
En parlant de mes figures favorites comme dans une fan-fiction |
Faire des cadeaux, s’mettre en porte-à-faux pour des journalistes |
C’est comme offrir des bracelets électroniques à des braqueurs d’bijouteries |
Erreur 6, avec tes frères joue pas les exorcistes |
Chacun son itinéraire dans le din, chacun sa «to-do list» |
Et même si tu penses que la culture c’est l’avenir de nos mômes |
Le fais pas au point de transformer la mosquée en fanzone |
Et pour la 7, entre la Trap et le Boom Bap garde le plaisir |
Entre l’hardcore et le conscient j’ai fait le choix de ne jamais choisir |
Mon meilleur album c’est, celui qui n’est pas encore sorti |
Et big up à mon brother Wilfried qui m’a soufflé le titre «Prose Elite» |
À force d’aller au fond des choses on s’y perd |
Frère, j’aurais du écouter mon père, oh lord |
Tout vient de l’enfance comme Hodor |
Mais j’suis comme la fleur |
L’homme qui m'écrase aura ma bonne odeur |
Tu veux savoir c’qui m’effraie? |
C’est pas c’que j’ignore |
Mais tout c’que je sais qui n’est pas vrai |
Parler de changement |
Autant parler de cinéma |
À des caméras de surveillance |
Souvent j’ai des embrouilles |
Avec tout c’qui m’ressemble |
Mais l’arbre que la hache coupe |
A le même bois que son manche |
Passe me voir au quartier |
Viens, avec tes idées |
Tu repartiras avec les miennes |
Moi je n’suis qu’une chaise roulante |
Qui a besoin d’une chaise roulante |
Je n’ai d’existence |
Que dans les oreilles de ceux qui m’accordent audience |
Alors à ceux qui crient mes refrains |
Comme des triomphes romains |
T’es de ma mif' que tu sois de la street, de la hype, d’une cambrousse ou de |
province |
Y’a pas d’Grand Médine |
Sans le petit peuple |
J’serai toujours un p’tit avec des sapes trop grandes, même si j’me bodybuild |
Visière Houston |
Casque de walk-man |
J’suis le Benjamin Button |
À Din Records les grands m’appellent Global |