Bien que ces vaches de bourgeois
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Les appellent des filles de joie
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C’est pas tous les jours qu’elles rigolent,
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Parole, parole,
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C’est pas tous les jours qu’elles rigolent.
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Car, même avec des pieds de grues,
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Faire les cent pas le long des rues
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C’est fatigant pour les guibolles,
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Parole, parole,
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C’est fatigant pour les guibolles.
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Non seulement elles ont des cors,
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Des oeils-de-perdrix, mais encore
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C’est fou ce qu’elles usent de grolles,
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Parole, parole,
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C’est fou ce qu’elles usent de grolles.
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Y’a des clients, y’a des salauds
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Qui se trempent jamais dans l’eau.
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Faut pourtant qu’elles les cajolent,
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Parole, parole,
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Faut pourtant qu’elles les cajolent.
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Qu’elles leur fasse la courte échelle
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Pour monter au septième ciel.
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Les sous, croyez pas qu’elles les volent,
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Parole, parole,
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Les sous, croyez pas qu’elles les volent.
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Elles sont méprisées du public,
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Elles sont bousculées par les flics,
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Et menacées de la vérole,
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Parole, parole,
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Et menacées de la vérole.
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Bien que toute la vie elles fassent l’amour,
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Qu’elles se marient vingt fois par jour,
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La noce est jamais pour leur fiole,
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Parole, parole,
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La noce est jamais pour leur fiole.
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Bien que toute la vie elles fassent l’amour,
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Qu’elles se marient vingt fois par jour,
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La noce est jamais pour leur fiole,
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Parole, parole,
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La noce est jamais pour leur fiole.
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Fils de pécore et de minus,
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Ris par de la pauvre Vénus,
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La pauvre vieille casserole,
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Parole, parole,
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La pauvre vieille casserole.
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Il s’en fallait de peu, mon cher,
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Que cette putain ne fût ta mère,
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Cette putain dont tu rigoles,
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Parole, parole,
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Cette putain dont tu rigoles. |