Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Sablier, виконавця - Guizmo. Пісня з альбому Renard, у жанрі Иностранный рэп и хип-хоп
Дата випуску: 12.07.2018
Вікові обмеження: 18+
Лейбл звукозапису: Because, Y&W
Мова пісні: Французька
Sablier |
Yonea Willy |
GP Gang’zs |
J’suis dans un bât' avec mes potes |
J’finis mon pète, j’allume une clope |
Les flics enquêtent, ils cassent la porte |
On n’est pas bêtes, on cache la drogue |
Quartiers défavorisés, cherche pas d’la chaleur ici |
Après le passage des huissiers, expulsion du domicile |
C’est pas cool, dans le local, on a détaillé des kil' |
Ferme ta gueule, j’veux décal', t’es en chien comme Boule & Bill |
Un petit spliff, une bécane, j’suis OP dans toutes les villes |
Mec sous tise, ça bédave, tout le monde ils s’en foutent des flics |
Et j’ai travaillé mes rimes, mais j’suis né avec le talent |
T’as du fric? Faut pas l'étaler, y’a les jaloux et les balances |
Et comme tous les Sénégalais, pour les sous j’arrive en avance |
J’ai découpé, j’ai emballé, à m’en bousiller les phalanges |
J’ai regardé les autres avoir le bac |
Une feuille et un stylo bic, Alkaly qui fait du crack |
J’ai traîné partout, j’ai fait des sales coups |
J’ai trop bédave, j’ai la dalle, j’mange à Fast-Foot |
Ma femme m’appelle «Allô ! Qu’est-ce que tu fais? Musique ! |
«J'suis au studio ma belle, faut que je ramène du fric» |
J’ai trop zoné, mes mains j’ai mis dans la saleté |
Dans la rue j’ai fait des saltos et puis j’ai volé pour acheter |
Ouais je sais que c’est pas le top, mais tu connais le genre de type |
Qui veut s’tape pour du fric ou parce qu’on a trouvé la taupe |
Les enfoirés, ils le savent qu’en pe-ra j’suis trop chaud |
Pour me battre il faut tricher si tu veux on fait un morceau |
Putain… J’ai déprimé et j’ai fini mort saoul |
Quand j’pars en couille, y a plus personne qui peut m’désamorcer |
J’marche avec des gros fêlés, on dirait qu’ils sont possédés |
Tu connais pas nos procédés, par le pouvoir on est obsédés |
Eh petite balance, viens pas t’asseoir à ma table |
J’regrette l'époque où on mettait ces bâtards à la cave |
Y a les guetteurs à l’affût, et puis les grandes sœurs à la CAF |
Les frères qui percent les coffres, et ceux qu’ont choisi les go fast |
Renard est trop rusé, demande à Fred Musa |
Des freestyles de 30 minutes et mon équipe est propulsée |
J’ai pas ravalé ma fierté, j’m’en sors comme un chef |
J’fais mon taf comme un boss, ils sont fiers dans ma tess |
Ils sont quinze dans ma tête, c’est pas grave je m’en bats les c' |
J’ai mon spliff, ma canette, j’vois les schmitts sans arrêt |
On m’a menti depuis tout jeune j’suis curieux |
Ça m’a rendu guerrier, dans les affaires, j’suis sérieux |
Mets tes mains sur le capot ! Écarte un peu les bes-jam ! |
Fils de pute t’as rien trouvé, j’ai une fiche depuis deux ans, Igo |
Ecrire c’est bien, mais écrire bien c’est mieux |
Si j’me branle sur ta gueule, ben j’vais t’en mettre plein les yeux |
Garde à vous, connais pas ! Garde à vue, connais bien ! |
Un guichet, une cagoule, ferme ta gueule, haut les mains ! |
Alelouyah, hamdoulillah, j’fais pas la différence |
C’est en toute sincérité qu’j’raconte ma vie d’errance |
94 Valenton, pas d’fric aux alentours |
Ça nique ma volonté, j’bicrave, j’vais pas en cours |
J’me roule un spliff dès le matin me dis pas «fais bédave !» |
Et j’marche avec dans la rue, comme si c'était légal |
J’effrite sur le te-shi à 5 heure du matin |
Y a en qui croient qu’j’suis marteau tellement qu’j’ai rappé mon chagrin |
Première plaquette, y a personne qui me l’a poussé |
J’ai des que-tru dans la tête qui feraient vomir un boucher |
J’sors la weed de mon pochon, la re-biè j’vais la picher |
On veut manger chez Fauchon mais on s’ruine chez l'épicier |
Et j’veux pas finir clochard, mais j’suis victime des clichés |
Voleur, dealer, braqueur, c’est tout ce qu’ils voient dans ma cité |
Ben c’est normal qu’on pète les plombs, donc on va niquer l’hella |
14 juillet, rendez-vous, tous devant le comissariat ! |
Dépose ta plaque et ton flingue si t’as des couilles ! |
Et dis bien à tes collègues «Personne me fouille !» |
En janvier 91, ma mère accouche une bombe nucléaire |
Y’a que quand je fume que j’ai plus les nerfs |
Oyé Sapapaya ! Tu dois du blé, faut payer ! |
Toujours plus de mailla, pistolet sous l’oreiller |
Un truc à dire, dis-le ! Un truc à faire, fais-le ! |
Un YZ, lève-le ! Il t’a poucave? Lève-le ! |
Pourquoi c’bâtard il regarde de vers-tra? Mais qu’est-ce qu’il y’a? |
Moi et mes potes on saute à 10 comme ça c’est sûr qu’on perd pas |
Dans mon hall ça sent la beuh et la résine |
Les choses qui nous font du mal, ces mêmes choses qu’on apprécie |
Putain, j’ai l’impression qu’on finira jamais ce cycle |
Que la rue nous met des tartes, un pocheton au fond du slip |
Venez admirer le spectacle, on se bagarre avec les flics |
J’ai les deux pieds dans la rue, toi t’as les deux yeux sur Netflix |
On s’est bagarrés pour rien, contre la cité d’en face |
Une daronne qui pleure son fils, on tireur qui boit son flash |
Et ça c’est trop commun, on a appris à bricoler |
Le baceux demande c’est quoi, je lui réponds que c’est des brocolis |
Plein hiver avec les autres, on a dormi dans la vec' |
J’ai fumé, j’ai tisé, j’suis bourré, j’m’en bats les yec' |
Allez vous faire enculer, vous êtes une bande de fumiers ! |
J’en dis pas trop, mais j’ai d’quoi vous faire reculer ! |
J’suis dans ma bulle, et ma musique me torture |
Entouré d’ordures, ça fait bien longtemps que je ne dors plus |
La nuit je réfléchis, les murs se rétrécissent |
Et j’fume un paquet de cigarettes plus vite qu’un dépressif |
J’aimais l'école, j’aimais lire, j’aimais tout savoir |
Mais j’aime l’alcool, j’aime le shit et je veux tout avoir |
Alors des fois, j’me remets en mode renard |
Avec ma paire de runnings, capuché sur le Runner |
High kick, middle, ça part en couilles dans le parking |
Qu’est-ce qui s’est passé? Il a fumé tout mon joint de Paki |
T’as vu la rue c’est paro, tu viens pas si t’es peureux |
Des mois derrière les barreaux, tu sortiras pas heureux |
Et puis t’auras pas un rond, tu bédaves pour t’aérer |
Et tu repenses à tous tes potos qui t’ont même pas aidé |
Faut qu’j’me remette au sport, mais dès le matin j’fume un sbire |
J’tire une taffe devant les locaux des porcs |
J’suis pas naïf, je sais très bien que ces bâtards enquêtent |
Té-ma la prod', depuis 'taleur j’lui mets des manchettes |
Et si t’attaques, j’te dis négro, vas-y viens ! |
Paf, c’est dégueulasse, comme le métro parisien |
Imiter c’est impossible, j’ai un style de psychopathe |
Quand tu vas en discothèque, Guizmo a les flics aux pattes |
Passe un stylo et une feuille blanche |
J’vais rapper mes démons avec une gueule d’ange |
Bats les couilles de l’instit', on a des baraques aux States |
Mais pour l’instant j’peux pas y aller, faut qu’j’m’arrange avec la SPIP |
J’refais le tour de la ville, voir si j’peux gratter un bif |
Mais j’finirais dans un grec, sauce Harissa sur les frites |
Après ça il faut qu’j’effrite, un gros pilon dans la street |
J’ai d’la frappe du Maroc, entre mes couilles et ma bite |
Pas dans l’game, boy ! J’suis trop vrai, boy ! |
Dans la rue, c’est criminel, c’est pas du paintball ! |
Ok ok, soyons sérieux si on parle affaires |
Tu connais Chippeur le renard, tu peux pas m’la faire |
J’envoie du Boom Bap, j’suis dans cette merde depuis la New Jack |
J’ai beaucoup plus de flow que tous ces trous de balle |
Pour ceux qui bougent, et pas pour ceux qui s’chient dessus |
Même si on sait qu’au final, il 'a qu’deux issues |
Ma femme j’ai marié, mon fils est arrivé |
Depuis ce jour, je garde un œil sur le sablier |
Guiziouzou, Zbangueul |
Yonea Willy, Willy Yonea motherfoucka aouh |
J’me ballade avec ouai comme si c'était légal |
Mali, Sénégal |
Murda, murda |
Guizi ouzo, si si coucou, oui oui, hou hou |
Guizi ouzo, si si coucou, oui oui, hou hou |
GPGangzters, Y&W ne meurs jamais |
Plus qu’une légende c’est un mythe |
Y-et-W.com |
Fou malade motherfucka aouh |
Guizi Banger, c’est moi mon pote |
GPGang motherfucker |