on avance dans le brouillard
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À moitié sur une autre planète, à moitié dans le trou noir
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On mène des vies à couper le souffle, ils passent leur vie à couper l’courant
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Normal qu’on est des oufs, guette le tier-quar, il est mourant
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Il est mourant d’puis des années
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entre
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flingues et zizanie
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De la cave aux escaliers, de la tonne aux p’tits trafics
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Des fois, c’est la merde, entre théorie et pratique
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L'égoïsme plait aux riches, ces vrais comiques me fatiguent
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Motherfucker, you know what I mean, c’est du shit pas du choco sur le couteau à
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Lamine
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Et ton tieks, c’est comment? |
C’est pareil que dans le mien
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La débrouille, la galère, vends une barrette et prend deux joints
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Stressés comme des rats, ils veulent nous dresser comme des chiens
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On va tout baiser comme l'État et j’vais tout laisser pour les miens
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J’pensais voir la lumière, elle s’est éteinte
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J’fais des doha pour tout ceux qu’j’aimais, ceux qu’j’aimais bien
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Perché comme le chat, à l’affut du moindre écu
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J’ai trainé sous le sas, la capuche et la sécu'
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Le grabuge et la verdure, au milieu des blocs de béton
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Non, j’suis pas une pute mais j’ai d’jà vu des potes me per-trom
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Et ça joue les messieurs en mode macho et vieux jeu
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Mais au parlu' beaucoup d"re-sœus nous ramènent le me-seu
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On n’a plus grand chose à perdre, on est cru dans nos affaires
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Ça vole le pain des autres pour mettre un truc dans nos assiettes
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Mais ils sont cons, ne font que comparer
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Mais tant qu’on envoi des bombes, mes sons seront carrés
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J’ai pas fait le tour du monde en long, j’ai constaté
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Qu'à chaque fois qu’c’est les bons qui plongent, ils font qu’s’taper
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Pour le respect en zonz ou s’tombe sans séparer
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Mais à la fin du compte, ils r’tombent, ils sont barrés
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Libérez Jeff et les autres qui tournent trop
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Une triplette, un mal de bite, ça peut s’embrouiller pour le trône
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Ganst’z |