La ville est verticale, je me casse les cervicales
|
Dans mon cahier à spirales, j'écris mal inspiré
|
Je veux fuir la mitraille pour les plages de Nosy Be
|
Je regarde la skyline, les reflets dans le fleuve
|
La prochaine fois, le feu, moi, j’ai grandi dans le zbeul (L zbeul)
|
Toujours en moi la rage comm à mes quinze piges (Ah)
|
Depuis, d’l’eau a coulé face au Queensbridge
|
Les poings dans les poches (Ah), la tête sous la capuche (Ah)
|
J’ai le cerveau qui bûche, mes rimes dans la sacoche
|
Cette ville est comme un fruit, un défi fou, un film
|
Et j’ai comme l'égo qui fuit par ses bouches d'égouts qui fument
|
J'écoute en boucle mes bootlegs (J'écoute, j'écoute)
|
Vas-y copain, file la bouteille (File la bouteille)
|
J'écoute en boucle mes bootlegs
|
Et dans la nuit flotte un air de Wu-Tang
|
Ah
|
Ah, ah
|
Ah, ah, un air de Wu-Tang
|
Ah, ah, ah
|
Ah, ah
|
Ah
|
Et dans cette ville de N-Y-C, assis à l’arrière d’un taxi
|
Tous ces gratte-ciel, forêt de cimes, toutes ces lumières à l’infini
|
Surgissent d’abîmes menaçants comme des milliards de galaxies
|
Un Baron Minuit me conduit vers cette nuit qui s'épaissit
|
Le froid des chambres d’autopsie, le confort des banlieues paisibles
|
Un homeless poussant son Caddie, les allées d’Little Italy
|
Un corps rossé par les képis, un sommeil cousin du décès
|
Cette ville sans répit tout à coup surgit de ma mine |