Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні La menace plane, виконавця - DJ Cut Killer.
Дата випуску: 18.04.2010
Мова пісні: Французька
La menace plane |
La menace plane, à chaque époque son nouveau bouc émissaire |
Et pas mal d'ânes font l’amalgame entre souk et misère |
Tu crois qu’le plouc discerne l’info d’l’intox parmi tout c’qu’on lui sort |
Regarde la propagande qu’ils nous servent |
À coups d’zoom sur ce bâtiment d’briques en flammes, ce trafiquant d’armes |
Quand des sauvageons crachent sur les gentils gendarmes |
C’est les médias qui ont tort |
Ils terrorisent la masse, démolissent la France |
Divisent les classes et diabolisent ta race |
Le fond a cédé la place à la forme |
L’emphase et les phrases toutes faites nous chloroforment |
Mais cracher de la merde ne demande pas que du brio |
Car la bouche n’est que l’autre extrémité du tuyau |
Et j’ai vu clair dans votre plan des cols blancs |
On ne cultive que la guerre dans votre camp |
Votre clan ignore le réveil du volcan |
Attisé par l’abstention et le vote blanc |
Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |
Et c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |
Lors des dernières municipales, ta commune est passée FN |
Hélas, la haine revient encore menacer les mêmes |
Alors passe le message, le couvre-feu se passe dans les caves |
Dans les cages d’escalier, les enragés saccagent |
Depuis qu’tu fumes, tu n’aimes plus l'école |
Tu n’lâches pas ton cône, mets l’feu à la caisse |
Prends la tess pour le Pentagone |
Tu n’fais qu’augmenter les stats, vandaliser les stades |
Plus t’en rajoutes, plus tu fais bander les fafs |
La délinquance devient interdisciplinaire |
Quand de jeunes fous imberbes alternent tise spliff herbe |
Des insatiables qui ont les crocs trop grands |
Et un trop gros cran, inlassablement provocants |
Inclassable, en classe, dans les bacs à sable |
Incassable, tombés trop tôt du toboggan |
Quand la violence et l’insouciance s’entremêlent |
Les plus jeunes s’infligent des sévices entre eux-mêmes |
Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |
Et c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |
La menace plane et la flamme acclamée par les fachos nous gagne |
Et le borgne est hargneux, rares sont ceux qu’il épargne |
Le loup se grime en agneau quand ses potes les nazis paradent |
Montrent patte blanche dans une sombre mascarade |
L’effigie du leader rend la Marianne de leur monnaie frigide |
Et fait pousser des oreilles d'âne sur les bonnets phrygiens |
Tout concorde, leur cocarde est une carotte |
Elle est grosse comme l’obélisque de la place de la Concorde |
Regarde c’qui s’cache derrière les pourcentages |
C’que masquent les faux sondages, alors qu’ils organisent le pire carnage |
Écrasons, barrons la route à la haine avant qu’le vase déborde |
Qu’la France chope le syndrome de la face de borgne |
Car la haine s’est accouplée aux néonazis |
Simple pléonasme, mais leur propagande plaît aux nazes |
Aux armes citoyens, de l’usine aux Beaux-Arts |
Que tu sois simple banlieusard ou le nouveau Mozart |
Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |
Et c’est la rue qui porte le chapeau |
Parfois j’ai honte de mon propre drapeau |
Quand il est souillé par la bave du crapaud |
Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros |