Il a pas dit bonjour
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Du coup, il s’est fait niquer sa mère
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C’t-à-dire que l’mec arrivait
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Tout l’monde a dit bonjour
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Mais lui, il a pas dit bonjour
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Il s’est fait niquer sa mère
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Il est parti chez lui, «Bonjour madame, j’vais t’niquer ta mère»
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Il a niqué la mère de sa mère, pour enfin niquer sa mère
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Nan, fallait mieux dire bonjour
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Mais lui, il a pas dit bonjour
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Le respect s’demande pas, le respect se prend
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Le respect se perd (tout l’temps, frère)
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Le respect s’demande pas, le respect se prend (arrache-le dès que tu peux)
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Le respect se perd, mais ne se gagne pas
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Si, faire l’tapin, c’est ton gagne-pain (mais ferme ta gueule !)
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Viens pas t'étonner si on t’aime pas
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Si on peut troquer ta vie contre un potatoes (ou un tempura)
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J’crois qu’t’as pas compris l’tempo
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Parce que l’mec s’est vengé (parce que l’mec s’est vengé)
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Il a dit: «Tous tes morts
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Fils de pute, j’vais les manger !»
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Cimetière communal, il check toutes les pierres tombales
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Il lâche deux-trois croix gammées, il trouve la tombe à mémé
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Il déterre la vieille, les vers l’ont désossée
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Donc il régurgite, sur les fleurs déposées
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Du coup, il s’est fait niquer sa mère
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C’t-à-dire que l’mec arrivait
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Tout l’monde a dit bonjour
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Mais lui, il a pas dit bonjour
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Il s’est fait niquer sa mère
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Il est parti chez lui, «Bonjour madame, j’vais t’niquer ta mère»
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Il a niqué la mère de sa mère, pour enfin niquer sa mère
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Nan, fallait mieux dire bonjour
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Mais lui, il a pas dit bonjour
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En fait, l’histoire est plus complexe
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C’t-à-dire que l’mec a dit: «Wesh.»
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Mais il a pas r’gardé dans les yeux
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Les yeux, c’est le reflet de l'âme
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Donc, frelon, quand tu dis: «Wesh.»
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Faut r’garder dans les yeux
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Mais l’mec a dit: «Wesh.», a téma ses pieds
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C’est là qu’j’ai ouï
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«J'vais niquer la mère de ta mère, pour enfin niquer ta mère
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Eeen la r’gardant dans les yeux»
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C’est parti de pas grand chose (de rien du tout)
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Ça rend nos parents chauves (miskine !)
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J’ferme une parenthèse (enfin !)
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En Charentaise
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Le mieux, Sully' !
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Les histoires vont trop vite, poto. |
(Su-Sully !) Fais gaffe à toi,
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c’est tout ce que j’ai à te dire. |
Si tu sors, poto, sors couvert, sors protégé.
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Pense à tout ce que tu peux, à tes amis, si tu peux te protéger toi-même avec
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des gilets pare-balles, avec des genouillères, avec des coudières, poto;
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prends un casque, prends un truc pour protéger ton menton, ta mâchoire,
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ton pif, poto. |
T’es dans la merde sinon. |
Fais gaffe à c’que tu dis, gros,
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fais gaffe à qui tu l’dis, putain. |
Le mieux, c’est que tu fermes ta gueule,
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et tout se passera comme prévu…
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Mais, avant, dis bonjour, poto ! |