| J’ai maintenu les (c)tudes histoires de m’accrocher dans la vie avec souvent une |
| incertitude, une camisole qui me p (c)trifie. Vision de plaine et de dune, |
| vЄtu de coton et de laine, j’ai plus souvent appris me forger durant le |
| croissant de lune. Je vis au jour le jour, au taquet comme on l’a si bien dit, |
| je suis de ceux prЄt faire t (c)bet, faire crier jour et nuit. Aprs r (c)flexion |
| c’est le drame car je r (c)alise que la vie n’est pas faite de malheurs, |
| de gўteries, de conneries. Une larme ceux qui n’ont pas eu le temps de r (c)agir |
| se faire avoir par la vie c’est comme pr (c)voir son avenir. La flamme du cœur |
| c’est comme une drogue douce, on dit que § a tue, que § a fait mal mais excitant |
| comme voir son gosse sucer son pouce. La vie m’a appris la vie car vivre c’est |
| comme se rendre qu’on ne vit pas (c)ternellement, c’est comme la fin d’un livre. |
| J’ai appris Єtre bon salam aux ma®tres d'(c)cole oranique ceux qui t’apprennent |
| que la vie n’est pas seulement en italique. Pourtant je suis qu’un pion parmi |
| tant d’autres. On co |
| urt derrire je ne sais quoi pour la fin donner sa place d’autres. |
| Un pion qui a appris dans ce monde se faire bouff© dans cette vie o№ faut |
| apprendre perdre pour aprs se relever. |
| Pauvre de nous on vit le sicle technologique y’a plus de r (c)flexe naturel on |
| s’inspire plus de la logique. Les guerres inspirent l'(c)volution, |
| la femme accouche sous X, elle sait plus c’est quoi un fils. La proie de la |
| prison ou celle de l’anti-christ ou du futur soldat fran§ ais qui mourra en |
| Afrique. Mais o№ sommes-nous chez les civilis (c)s ou chez les fous? |
| L'(c)tat te raquette, mЄme pour enterrer ton pre tu paye son trou. |
| Tout qui se paye c’est § a? Y’a rien qui se donne c’est § a? La philosophie de |
| la patrie c’est § a? Allez vous faire foutre, je vais plus payer vos amendes |
| quittes Єtre ou entendre recherch© d (c)sert land par le fisc et tous ces juges |
| pourris. Sur mes (c)paules Kenza et K (c)ly mi amor all d (c)conent. Je sens que je |
| d (c)conne et je perd la forme, je pillave trop, je suis trop bouillant pour le |
| r (c)gime Sarko c’est alarmant, notre pass© nous rattrape la nage, |
| j’ai compris § a quand pour Thuram ils ont fait le cri de l’oran outan je vis |
| pleinement mon ages, je vis mon temps, apprend des petits et d |
| es grands, Arabe ou Bagdag Comores ou gitan, s (c)n (c)galais ou Turquie des |
| cambodgien des arm (c)niens § a c’est Plan d’Aou city, c’est l d’o№ je viens. |
| Viens nous comprendre Tu veux nos votes sans nous entendre mais tu sais quoi |
| de nos vies? |
| L’amour m’a appris la haine comme la mort nous apprend la vie avec de la peine |
| voila pourquoi je peine vivre, je tra®ne mon cercueil derrire chaque sourire |
| que je te lўche puis la nuit je m’endors l’int (c)rieur pour mieux enterrer mes |
| claches. Noy© dans l’oasis d’un mirage, voila pourquoi sur les plages de |
| l’amertume t’entends mes rap dans tous les coquillages. Le pire c’est que je |
| sais que je nourrirai triste, une cigogne a tap© ma porte et y a laiss© un |
| panier vide. On m’a dit tu grandi t’oubli moi je dis plus tu prie tu grandi. |
| La vie n’a pas la violence de Gandhi. Je sais que dans la douleur je ne suis |
| qu’un apprenti mais mon age je sens d (c)j que mon pouls ralenti. L’horloge |
| tourne et mes promesses sont la bourre je me paye des remord mais certaines |
| erreurs ne font pas de ristournes. Comme Pearl Arbor j’ai cru ne jamais Єtre |
| attaqu©, § a vient aussi de derrire depuis ma parano est aux argu (c)s. |
| Va dire celle qui mon cœur n’a pas voulu s’ouvrir qu’il s’est tellement |
| arrЄt© de battre qu’il a peu |
| r de revivre. Le bonheur des gens m’a rendu aigris. La vie m’a appris que mЄme |
| aprs la pluie chez moi les arcs en ciel sont gris. |
| Tu connais quoi de nos vies, de ce qu’elle nous a appris, de ce qui nous mets |
| l’abri ou en d (c)bris, tu connais quoi de nos vies, vu qu’on est richement |
| pauvres. Les rescap (c)s sont riches en preuves. (Bis) |
| Thanks to |