Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні La fin de leur monde , виконавця - Shurik'n. Дата випуску: 22.02.2015
Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні La fin de leur monde , виконавця - Shurik'n. La fin de leur monde(оригінал) |
| Regarde ma Terre en pleurs, mais les choses ici prennent une telle ampleur |
| Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur |
| Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur |
| Le mangeur d'âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs |
| Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent |
| Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble |
| Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé |
| Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines |
| Rien n’a changé depuis «Où je vis» |
| Juifs, catholiques, musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, |
| vous faites bien trop de bruit |
| Comme ces orages dont l’eau se mêle à nos larmes et leurs chocs |
| Sur le sol aride dont l’uranium a volé l'âme |
| Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable |
| Même si paraît que de l’autre coté tout est plus calme, plus stable |
| Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon |
| Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons |
| Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant |
| On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents |
| J’crois que c’est dans l'ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire |
| Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire |
| L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte |
| Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser |
| Que quelqu’un me dise si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée |
| Qu’un jour les abrutis s’instruisent |
| Perché sur ma plume, j’attends c’moment observe ce bordel |
| De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel |
| Héra se barre à tire d’ailes, lasse de la sève qu’on tire d’elle |
| On clame tous qu’on l’aime, mais aucun de nous n’est fidèle |
| Jalousie et convoitise se roulent de grosses pelles |
| Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches |
| Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes |
| Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles |
| Quand est ce qu’on y arrive? |
| Là où le bonheur désaltère |
| Où l’futur se construit, sans cris, sans mecs à terre |
| Ni de centrale en fuite, rien sur le compteur Geiger |
| Et finalement conscient qu’ici, on est que locataires |
| Tu parles d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait |
| Quand le vieux fera l'état des lieux, on fera une croix sur la caution |
| On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné |
| Clean, sans tâche, et innocent comme un nouveau né |
| Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique |
| Et y’a pas assez de fric pour eux, alors la dalle faudra la tempérer |
| Les hommes tombent sous les rafales racistes |
| Mais on peut rien pour eux, alors les balles faudra les éviter |
| Le cul devant la télé, occupés à rêver |
| Le doigt posé sur la commande, on se sent exister |
| On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer |
| Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter |
| Garni d’incompréhension et de stèles géantes |
| Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissants sur ses branches |
| Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence |
| Juste un bout de carton pour s'étendre |
| «Tout le monde a ses chances», de quelle planète vient celui qu’a dit ça? |
| Un homme politique, je crois en live de Bora Bora |
| Pendant que les foyers subissent, façon Tora Tora |
| Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas |
| Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles |
| Mais les merveilles se sont envolées |
| Il reste que des monts, mais c’est raide à grimper |
| Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés |
| Et en bas, c’est les jeux du cirque «César Avé» |
| Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés |
| On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’or noir |
| Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur |
| Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme |
| Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible |
| Les temps changent c’est sûr, mais y a toujours des irascibles |
| Ils ont le bonjour d’Henry, d’Arron, Mormeck et Zinédine |
| A l’heure où les gens dînent, y en a encore trop qui cherchent |
| Pour eux pas de 8 pièces: ils crèchent au parking, tout le monde s’en indigne |
| Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé |
| Et on sait bien ce que mémé va voter |
| Du haut de leurs tours de biz', droites comme la tour de Pise |
| Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise |
| On s'étonne ensuite que ça finisse en fratricide |
| Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles |
| Vive la démocratie, celle qui brandit la matraque |
| Face à des pacifistes: t’es pas d’accord, on te frappe |
| Multirécidivistes: c’est jamais ceux-là qu’on traque |
| Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts |
| Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c'était prévisible |
| Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile |
| Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas |
| Alors on se barde de préjugés débiles |
| De partout les extrêmes dominent, en prime time |
| A chaque fois qu’ils déciment une famille |
| Et bien avant ces régions où sévit la famine |
| Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite |
| Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux |
| Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux |
| Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taff |
| Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape |
| Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups |
| Des gilets dynamites, et des skeuds y en a un peu partout |
| Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s'écoule |
| Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout |
| Et un de ces quatre il finira par tomber |
| J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever |
| J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crevé |
| Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter |
| Tu sais, on vit dans la télé, le globe s’est fêlé |
| Ils servent de l’emballé mais en vrai c’est la mêlé |
| On s’prend à espérer des choses simples |
| Mais leur fabrique à peur s’est mise en branle, tout ça pour les dérégler |
| Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice |
| Ils disent qu’une vie vaut plus à New York Paris Londres ou Madrid |
| Alors c’est comme ça une échelle dans la peine |
| On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l’appel |
| Surtout s’ils nous ressemblent, on les filme à la morgue |
| Et nous dans les sofas content d'échapper à la mort |
| Il reste dans les cœurs anomalie appelée peur |
| Et grâce à ça de toutes parts ils ont recours à la force |
| C’est une révolution, cette fois elle est de droite |
| Voilà pourquoi le chantage à l’emploi dans plein de boîtes |
| Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix |
| Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit |
| Ils disent c’est humanitaire |
| Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c’est la guerre |
| Si le quotidien est précaire |
| C’est qu’ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères |
| Si l’Afrique est en colère, c’est parce que les trusts la pillent |
| Seuls les généraux corrompus coopèrent |
| Et jouent des vies au poker |
| Est-ce que la rancœur et le désir d’revanche est tout ce qu’on leur a offert? |
| On parle du droit des femmes quand leur mari les frappent |
| Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables |
| Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge |
| Mais c’est en 46 que c’est ouverte une nouvelle page |
| Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages |
| Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales? |
| Pourquoi elles seraient moins faites pour être responsables? |
| Alors qu’elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable |
| On force sur la boisson, parie sur les canassons |
| Mais la réalité, c’est qu’ils nous font bouffer du poison |
| Et dans l’hôtel du bonheur beaucoup font la valise |
| L’espoir tué par des fanatiques libéralistes |
| Pas de bombes sales, ni de grosses salves |
| La stratégie est simple ils exploitent et ils affament |
| Quand on les voit à la télé ces cons ont l’air affables |
| Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table |
| Des comptes sous faux noms |
| Ils prétendent agir au nom de la liberté, mais c’est la monarchie du pognon |
| La France et les States par factions interposées |
| Se livrent une guerre en Afrique, et tu veux rester posé? |
| Freedom par-ci démocratie par-là |
| Mais j’ai maté sous la table et j’ai vu que c'était que des palabres |
| La vraie mafia on la cherche pas en Calabre ni dans ce bled |
| Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade |
| A fumer du mauvais tabac et manger de la merde |
| Où le xanax fait un tabac avec l’alcool fort |
| Les rues deviennent des grosses forges |
| Et le métal y est commun monté sur grosses crosses |
| La violence au quotidien de tant de gosses pauvres |
| Et moi j’attends l’apocalypse après cette apostrophe |
| J’en ai marre de tous ces mensonges qu’ils colportent |
| Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d’hommes |
| Tous terroristes j’entends leurs théories |
| Vanter le sacrifice pour des principes c’est horrible |
| Les mômes survivent nourris à l’eau et au riz |
| Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St-Moritz |
| La flore crame, la faune canne |
| Dit: c'était des barbus qui lâchaient l’agent orange |
| Sur le nord Viêt Nam? |
| Nah, c'était les boys |
| Mais qui peut m’indiquer la justesse d’une cause |
| En partant de là, chacun écrit ses droits |
| Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima |
| On peint l’histoire comme on colorie vite une image |
| Et peu importe qui se fait tuer chaque fois je le vis mal |
| On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent |
| Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance-roquettes? |
| Pour placer le pantin qui conviendra à la France |
| Une casserole de plus au ministère de la défense |
| Ils se crêpent le chignon, au fond ils sont ignobles |
| Sur la conscience des députés y’en a plus d’un million |
| Quand ils faut des aiguilles nos politiques ont des chignoles |
| Défilent sur des chars le 14 ils se pignolent |
| Au son de la marseillaise et d’une imagerie guerrière |
| Qu’ils veulent tranquillement refiler aux élèves |
| De leur appart dans le 16, on voit un tableau différent: |
| Ils disent croire en dieu mais croient en ce qu’ils possèdent |
| Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du World Trade |
| Mais sortent des débris le passeport de Mohamed |
| Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque |
| Tu comprends pourquoi c’est le désert dans les bibliothèques |
| Au collège de la vie ils jouent les profs d’histoire |
| Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires |
| On a bâti une forteresse, l’a nommé Alamut |
| Coincés physiquement entre garde à vue et garde à vous |
| Compte tenu de la pression patriotique |
| J’admire les gens de gauche en Israël, en Amérique |
| Est-ce qu’on vaut mieux en France? |
| Désolé si j’insiste |
| Mais regardons nous franchement on est aussi racistes |
| Ensuite on vend de la liberté au marché public |
| Putain le drame avec les valeurs de la république |
| La République, elle passe ses week-end en régate |
| Puis se prostitue de toutes parts pour un airbus ou une frégate |
| Elle exécute dans une grotte des opposants kanaks |
| Et mange à table avec des gars style Giancana |
| Puis explose le Rainbow Warrior |
| Et dessine les frontières du tiers-monde à la terrasse du Marriott |
| Sponsorise les fanatiques aux 4 coins du monde |
| Les entraîne au combat et manipuler les bombes |
| Le collier casse, ces cons échappent à tout contrôle |
| Et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres |
| Ils discutent notre futur autour d’un pichet |
| Pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher |
| C’est la France de derrière les stores |
| Et j’en ai marre de m’faire gruger par des tronches de dispensés de sport |
| Je me bats pas pour la porsche mais pour un meilleur monde |
| Avec mes petits bras |
| Souvent à cette époque ou la terreur gronde |
| Où la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur |
| homme |
| On vit en ces temps où dans un taudis de Paris |
| 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment |
| Depuis des années dans les archives |
| Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking |
| T’appelle pas ça du racisme? |
| Après ils pleurent quand perdus on revient aux racines |
| Ils ont caricaturé nos discours radicaux |
| Et l’ont résumés par «wesh wesh» ou «yo yo» ! |
| Nous, complexés, si peu sûrs de soi |
| On s’interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi |
| Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte |
| Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés, écrits sur des trains |
| Ma vie, un mic, une mixette, loin des ambitions |
| De qui sera élu président en 2007 |
| J’adore ce moment où ils dévoilent le minois |
| De qui devra tailler des pipes monumentales aux chinois |
| A défaut d’argent putain, donnons du temps |
| Dans nos bouches le mot liberté devient insultant |
| Car c’est les soldats qui le portent et non plus le vent |
| Comme si le monde était rempli de cruels sultans |
| Mécontent des schémas qu’on nous propose, je cultive maintenant |
| Les roses dans mon microcosme |
| Mesure les dégâts minimes que mon micro cause |
| Ça ne peut qu’aller mieux alors j’attends la fin de leur monde… |
| (переклад) |
| Regarde ma Terre en pleurs, mais les choses ici prennent une telle ampleur |
| Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur |
| Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur |
| Le mangeur d'âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs |
| Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent |
| Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble |
| Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé |
| Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines |
| Rien n’a changé depuis «Où je vis» |
| Juifs, catholiques, musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, |
| vous faites bien trop de bruit |
| Comme ces orages dont l’eau se mêle à nos larmes et leurs chocs |
| Sur le sol aride dont l’uranium a volé l'âme |
| Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable |
| Même si paraît que de l’autre coté tout est plus calme, plus stable |
| Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon |
| Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons |
| Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant |
| On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents |
| J’crois que c’est dans l'ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire |
| Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire |
| L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte |
| Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser |
| Que quelqu’un me dise si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée |
| Qu’un jour les abrutis s’instruisent |
| Perché sur ma plume, j’attends c’moment observe ce bordel |
| De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel |
| Héra se barre à tire d’ailes, lasse de la sève qu’on tire d’elle |
| On clame tous qu’on l’aime, mais aucun de nous n’est fidèle |
| Jalousie et convoitise se roulent de grosses pelles |
| Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches |
| Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes |
| Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles |
| Quand est ce qu’on y прибув? |
| Là où le bonheur désaltère |
| Où l’futur se construit, sans cris, sans mecs à terre |
| Ni de centrale en fuite, rien sur le compteur Geiger |
| Et finalement conscient qu’ici, on est que locataires |
| Tu parles d’une location, considere un peu ce qu’on en a fait |
| Quand le vieux fera l'état des lieux, on fera une croix sur la caution |
| On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné |
| Clean, sans tâche, et innocent comme un nouveau né |
| Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique |
| Et y’a pas assez de fric pour eux, alors la dalle faudra la tempérer |
| Les hommes tombent sous les rafales racistes |
| Mais on peut rien pour eux, alors les balles faudra les éviter |
| Le cul devant la télé, occupés à rêver |
| Le doigt posé sur la commande, on se sent exister |
| On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer |
| Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter |
| Garni d’incompréhension et de stèles géantes |
| Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissants sur ses branches |
| Les memes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence |
| Juste un bout de carton pour s'étendre |
| «Tout le monde a ses chances», de quelle planète vient celui qu’a dit ça? |
| Un homme politique, je crois en live de Bora Bora |
| Pendant que les foyers subissent, façon Tora Tora |
| Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas |
| Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles |
| Mais les merveilles se sont envolées |
| Il reste que des monts, mais c’est raide à grimper |
| Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés |
| Et en bas, c’est les jeux du cirque «César Avé» |
| Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés |
| On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’or noir |
| Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur |
| Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme |
| Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible |
| Les temps changent c’est sûr, mais y a toujours des irascibles |
| Ils ont le bonjour d’Henry, d’Arron, Mormeck et Zinédine |
| A l’heure où les gens dînent, y en a encore trop qui cherchent |
| Pour eux pas de 8 pièces: ils crèchent au parking, tout le monde s’en indigne |
| Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé |
| Et on sait bien ce que mémé va voter |
| Du haut de leurs tours de biz', droites comme la tour de Pise |
| Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise |
| On s'étonne ensuite que ça finisse en bratsicide |
| Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles |
| Vive la démocratie, celle qui brandit la matraque |
| Face à des pacifistes: t’es pas d’accord, on te frappe |
| Multirécidivistes: c’est jamais ceux-là qu’on traque |
| Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts |
| Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c'était prévisible |
| Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile |
| Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas |
| Alors on se barde de préjugés débiles |
| De partout les extrêmes dominent, en прайм-тайм |
| A chaque fois qu’ils déciment une famille |
| Et bien avant ces régions où sévit la famine |
| Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite |
| Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux |
| Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux |
| Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taff |
| Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape |
| Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups |
| Des gilets dynamites, et des skeuds y en un peu partout |
| Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s'écoule |
| Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout |
| Et un de ces quatre il finira par tomber |
| J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever |
| J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crevé |
| Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter |
| Tu sais, on vit dans la télé, le globe s’est fêlé |
| Ils servent de l’emballé mais en vrai c’est la mêlé |
| On s’prend à espérer des choses simples |
| Mais leur fabrique à peur s’est mise en branle, tout ça pour les dérégler |
| Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice |
| Ils disent qu’une vie vaut plus à New York Paris Londres ou Madrid |
| Alors c’est comme ça une échelle dans la peine |
| On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l’appel |
| Surtout s’ils nous ressemblent, on les filme à la morgue |
| Et nous dans les sofas content d'échapper à la mort |
| Il reste dans les cœurs anomalie appelée peur |
| Et grâce à ça de toutes parts ils ont recours à la force |
| C’est une révolution, cette fois elle est de droite |
| Voilà pourquoi le chantage à l’emploi dans plein de boîtes |
| Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix |
| Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit |
| Ils disent c’est humanitaire |
| Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c’est la guerre |
| Si le quotidien est précaire |
| C’est qu’ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères |
| Si l’Afrique est en colère, c’est parce que les trusts la pillent |
| Seuls les généraux corrompus coopèrent |
| Et jouent des vies au poker |
| Est-ce que la rancœur et le désir d’revanche est tout ce qu’on leur a offer? |
| On parle du droit des femmes quand leur mari les frappent |
| Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables |
| Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge |
| Mais c’est en 46 que c’est ouverte une nouvelle page |
| Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages |
| Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales? |
| Pourquoi elles seraient moins faites pour être responsables? |
| Alors qu’elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable |
| On force sur la boisson, parie sur les canassons |
| Mais la réalité, c’est qu’ils nous font bouffer du poison |
| Et dans l’hôtel du bonheur beaucoup font la valise |
| L’espoir tué par des fanatiques libéralistes |
| Pas de bombes sales, ni de grosses sales |
| La stratégie est simple ils exploitent et ils affament |
| Quand on les voit à la télé ces cons ont l’air affables |
| Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table |
| Des comptes sous faux noms |
| Ils prétendent agir au nom de la liberté, mais c’est la monarchie du pognon |
| La France et les States par fractions interposées |
| Se livrent une guerre en Afrique, et tu veux rester posé? |
| Свобода par-ci démocratie par-là |
| Mais j’ai maté sous la table et j’ai vu que c'était que des palabres |
| La vraie mafia on la cherche pas en Calabre ni dans ce bled |
| Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade |
| A fumer du mauvais tabac et manger de la merde |
| Où le xanax fait un tabac avec l’alcool fort |
| Les rues deviennent des grosses forges |
| Et le métal y est commun monté sur grosses crosses |
| La violence au quotidien de tant de gosses pauvres |
| Et moi j’attends l’apocalypse après cette apostrophe |
| J’en ai marre de tous ces mensonges qu’ils colportent |
| Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d’hommes |
| Tous terroristes j’entends leurs théories |
| Vanter le sacrifice pour des principes c’est horrible |
| Les Mômes survivent nourris à l’eau et au riz |
| Кулон із білим пуфом у Аспені або Сен-Моріці |
| La flore crame, la faune canne |
| Dit: c'était des barbus qui lâchaient l’agent orange |
| Sur le nord Viêt Nam? |
| Ні, c'était les boys |
| Mais qui peut m’indiquer la justesse d’une reason |
| En partant de là, chacun écrit ses droits |
| Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima |
| On peint l’histoire comme on colorie vite une image |
| Et peu importe qui se fait tuer chaque fois je le vis mal |
| On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent |
| Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance-roquettes? |
| Pour placer le pantin qui conviendra à la France |
| Une casserole de plus au ministère de la défense |
| Ils se crêpent le chignon, au fond ils sont ignobles |
| Sur la conscience des députés y’en a plus d’un million |
| Quand ils faut des aiguilles nos politiques ont des chignoles |
| Défilent sur des chars le 14 ils se pignolent |
| Au son de la marseillaise et d’une imagesrie guerrière |
| Qu’ils veulent tranquillement refiler aux élèves |
| De leur appart dans le 16, on voit un tableau différent: |
| Ils disent croire en dieu mais croient en ce qu’ils possèdent |
| Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du World Trade |
| Більше сортування сміття паспорта Мохамеда |
| Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque |
| Tu comprends pourquoi c’est le désert dans les bibliothèques |
| Au collège de la vie ils jouent les profs d’histoire |
| Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires |
| On a bâti une forteresse, l’a nommé Alamut |
| Coincés physiquement entre garde à vue et garde à vous |
| Compte tenu de la pression patriotique |
| J’admire les gens de gauche en Israël, en Amérique |
| Est-ce qu’on vaut mieux en France? |
| Désolé si j’insiste |
| Mais considerons nous franchement on est aussi racistes |
| Ensuite on vend de la liberté au marché public |
| Putain le drame avec les valeurs de la république |
| La République, elle passe ses week-end en régate |
| Puis se prostitute de toutes parts pour un airbus ou une fregate |
| Elle exécute dans une grotte des opposants kanaks |
| Et mange à table avec des gars style Giancana |
| Вибухайте Rainbow Warrior |
| Et dessine les frontières du tiers-monde à la terrasse du Marriott |
| Спонсоруйте les fanatiques aux 4 coins du monde |
| Les entraîne au combat et manipuler les bombes |
| Le collier casse, ces cons échappent à tout contrôle |
| Et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres |
| Ils discutent notre futur autour d’un pichet |
| Pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher |
| C’est la France de derrière les stores |
| Et j’en ai marre de m’faire gruger par des tronches de dispensés de sport |
| Je me bats pas pour la porsche mais pour un meilleur monde |
| Avec mes petits bras |
| Souvent à cette époque ou la terreur gronde |
| Où la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur |
| homme |
| On vit en ces temps où dans un taudis de Paris |
| 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment |
| Depuis des années dans les archives |
| Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking |
| T’appelle pas ça du rasisme? |
| Après ils pleurent quand perdus on revient aux racines |
| Ils ont caricaturé nos discours radicaux |
| Et l’ont résumés par «wesh wesh» ou «yo yo» ! |
| Nous, complexés, si peu sûrs de soi |
| On s’interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi |
| Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte |
| Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés, écrits sur des trains |
| Ma vie, un mic, une mixette, loin des ambitions |
| De qui sera élu président en 2007 |
| J’adore ce moment où ils dévoilent le minois |
| De qui devra tailler des pipes monumentales aux chinois |
| A défaut d’argent putain, donnons du temps |
| Dans nos bouches le mot liberté devient insultant |
| Car c’est les soldats qui le portent et non plus le vent |
| Comme si le monde était rempli de cruels sultans |
| Mécontent des schémas qu’on nous propose, je cultive maintenant |
| Les roses dans mon microcosme |
| Mesure les dégâts minimes que mon micro cause |
| Ça ne peut qu’aller mieux alors j’attends la fin de leur monde… |
| Назва | Рік |
|---|---|
| Le monde est à moi ft. Passi | 1997 |
| Où Je Vis | 2003 |
| Samurai | 2003 |
| Je suis Marseille ft. Shurik'n, JUL, Alonzo | 2020 |
| Mémoire ft. Sat | 2003 |
| N (Haine) ft. Nuttea | 2000 |
| C'est Notre Hip-Hop ft. Sako, Shurik'n, Akhenaton | 1999 |
| Les Miens | 2003 |
| Bad Boys De Marseille (Part 2) ft. Shurik'n, Akhenaton | 2005 |
| Lettre | 2003 |
| A Vouloir Toucher Dieu . | 2005 |
| Je suis Marseille ft. Akhenaton, L'Algérino, Alonzo | 2020 |
| Le retour du Shit Squad ft. K-RHYME LE ROI, Akhenaton, Fonky Family | 1998 |
| C'est Notre Hip-Hop ft. Freeman, Shurik'n, K-RHYME LE ROI | 1999 |
| Mon Clan ft. FAF LARAGE | 2003 |
| 11'30 contre les lois racistes ft. Akhenaton, Menelik, Passi | 2015 |
| Manifeste ft. Akhenaton | 2003 |
| Entrer Dans La Légende | 2005 |
| Bad Boys De Marseille (Part 2) ft. Akhenaton, La Fonky Family | 2005 |
| J'attends | 2003 |
Тексти пісень виконавця: Shurik'n
Тексти пісень виконавця: Akhenaton