Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Droopy, виконавця - Sam's.
Дата випуску: 21.10.2012
Мова пісні: Французька
Droopy |
À force d’se complaire dans notre merde, on va croire qu’on est scatophiles |
Nos aïeux ont sur le dos les traces de Gorée, les compare pas au cas de Scofield |
On subit comme John Coffee, France-Afrique comme notre conflit |
Le colon a dans son poste le skeud de Olomidé Koffi |
Sécheresse dans le go-fri, j’ai compris assez tôt que le bonheur n’est pas dans |
le pré |
Plutôt dans le bénef d’un bon cambri |
Argent violence et son-pri les grands frères comme exemples |
En plein Jihad intérieur on prie pour arrondir les angles |
Moi j’me suis perdu dans des sentiers, mes ailes sont devenus cendres |
Ok ! on va s’refaire en essayant d’pas s’faire descendre |
Rap de janvier à décembre on gratte la feuille de 10 à 24 |
0 à 9 c’est pour les kainfry eh yo mec capte ! |
J’vais t’faire un remake d’Khaled Kelkal |
J’voulais devenir quelqu’un la conseillère d’orientation m’a recal' |
Tricard pastis et Ricard la faucheuse: j’t’ai donné rencard |
Mon optimisme a fini perfu dans l’bras sur un brancard |
Plus rien ne m'étonne |
Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |
Ils essayent de nous cacher à mon avis |
Trop de fond de teint sur Roselmack et sur Djawad de Plus Belle La Vie |
Mon cœur une pompe à vide, ils ont les nerfs à vif |
J’leur fais monter la fièvre comme un barbu qui pète à Tel-Aviv |
J’ai vu cette fille porter le hijab |
Me parler de Din 10 secondes après elle criait «Oui j’aime ! «Une vie de chien les institutions ferment les portes |
Si la violence n’y résout rien c’est qu’on n’a pas tapé assez fort |
La jeunesse lâche des «fuck» |
Sans mes potes moi j’ai fuck |
Les francs-macons crient «Yes We Can «mais ma gueule moi j’ai l’mord |
Ma vie un violent péplum fait de frasques et pépins |
Je joue à la roulette russe avec un barillet plein |
On donne pas cher payé d’ma petite chair |
Toujours en stress mesure mon pouls sur l'échelle d’Richter |
Vie éphémère mais les rancunes sont éternelles |
En France on perd la foi très tôt les prêtres officient dès la maternelle |
Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |
Rien n’est comme avant le monde est devenu naïf |
Hulk s’appelle Géant Vert il smile et il bicrave du maïs |
Ça fête Noël et Pâques mais t’assure d'être un pays laïque |
Les bouffons que j’ai hagar me clashent depuis qu’ils ont revu 8 Mile |
En déficit de khaliss, les majors deviennent frileuses |
J’hésite encore à signer ça paye mieux d'être un drug dealer |
La nonchalance en guise de carapace |
Les mules reviennent la chatte remplie de poudre de Caracas |
J’ai prévu d’faire un casse, j’vais braquer l’industrie du disque |
Un deal de merde et en featuring j’prends Patricia Kaas |
On va voir si c’est la crise, plus rien ne m'étonne |
Même pas c’mec fidèle et marié à une porno actrice |
J’parle cru, j’parle vrai (niggaz !) tu t’es reconnu, ça t’a pas plu, |
bah j’suis navré |
J’te l’répéte le flow est doux mais la grammaire est amère |
À croire que j’ai même pas de père car y’a personne qui nique ma mère |
Le monde tourne sans moi pendant que moi je roupille |
J’suis postiché affalé sur mon sofa, seul je croupis |
Sheitan une rock-star, les koufars comme groupies |
Plus rien ne m'étonne khey j’ai le swag à Droopy |