Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Souvenirs, виконавця - Rohff. Пісня з альбому La Fierté Des Nôtres, у жанрі Иностранный рэп и хип-хоп
Дата випуску: 17.06.2004
Лейбл звукозапису: Delabel
Мова пісні: Французька
Souvenirs |
15/12/77 ma date de naissance |
Venu au monde en silence |
Avec des grosses baffes |
Pour faire chialer d’entrer la violence |
Trop mignon, quand tu t’revoie bébé sur une photo |
En noir et blanc, ton père en patte d’eph avec une afro |
De voir ta maman dans sa jeunesse |
Ca m’sert le coeur quand il évoque leur histoire avant qu’j’naisse |
Et après, mes deux p’tits frères ont suivis |
Puis vint la séparation qui a marqué notre vie |
Ma mère a pris son billet pour la France |
Du Tiers-Monde c'était le paradis elle avait d’la chance |
On est resté avec papa ayant la garde on nous a pris |
Malgré lui le faisant passé pour quelqu’un de méchant jusqu'à c’qu’on ait peur |
de lui |
J’me souviens d’lui m’tenant la main m’emmenant à la maddrassah |
Pour apprendre l’alphabet arabe et à écrire, c’est à lui que j’dois ça |
On a rejoint les cousins chez ma grand-mère maternelle au village |
Sable rouge, pied nu, enfant salle et sauvage |
A dix sur un matelas pour un dans une maison d’taule |
On sait d’jà retrouvé à trois dans l’berceau d’mon ptit frère tu rigoles |
Y’avait rien mais qu’est ce qu’on s’amusait bien |
C’est dans la precarité que s’consolide les rapports humains |
Chaleureux quand t’entends parler la langue du pays |
Fier d'être commorien, j’sais d’où j’viens, qui j’suis |
Si la vie est moche, les souvenirs lui donnent du charme |
Quand j’montais la passerelle de l’avion en saluant ma grand-mère en larme |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
'84 j’arrive en France avec un gros ventre tout rikiki |
Mon père c’est pas Monsieur Drummond comme j’envie la belle vie d’Ricky |
Très impressionné par la transformation d’X-Or |
En un centième de seconde j’avais plus envie de ti-sor |
J’ratais le centre de loisir, pour Goldorak et Musclor |
Les monstres blancs les cosmocats et les cités d’or |
J’passais mes deux mois de vacances à Epinay-sur-Seine |
Chez mes cousins, à quinze minutes de la maison ghetto mais trop bien |
On jouait à la chasse à l’homme, pas besoin d’tunes ni d’troc |
Juste des bonbons, dessins animés on était croc |
Insouciant du toboggan on aimait sauter dans le sable |
Du tourniquet pour tout niquer |
Aujourd’hui les gens sont méconnaissable |
A l'époque, c'était «Touche pas à mon pote» |
Et depuis ça a bien changé, ils ont brûlé mon pote |
J’rêvais d’un autre monde top |
50 Comme Mickael Jackson j’voulais boulverser l’monde |
'85 j’rentre en classe d’initiation au français |
Avec la rage du bled le plus fort de l'école j’lai défonçé |
Je fus un ptit garçon dissipé et fougueux |
A Paris on s’croyait dans les Alpes, tellement l’hiver était rugeux |
J’avais huit piges au CP |
Asnières sur Seine, souvent au coin |
J'étais pas con j’gagnais des bons points |
Sur la photo de classe j'étais le seul petit noir |
J’ai bu la tasse dans l’petit bain, cassé un bras à la patinoire |
Ma grosse tête dans une cagoule, plein de crottes de nez beurk |
A l'époque de Mats Wilander et Stefan Edberg |
'86 y’a eu cet accident d’voiture j’ai mordu ma langue |
Coupé en deux, j'étais à huit points de soutures |
Ne pas rapper t'écouterais qui? en ce moment tu kiff |
Moi j’ai gueulé ma race attaché pour pas qu’la bouche ferme recousu à vif |
J’avais pour colocataires des cafards, les huissiers ont vu mes larmes |
La vie est moche mais les souvenirs lui donnent du charme… |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
'87 j’arrive à St-Ouen avec un pull rouge pantalon vert |
Un gros cartable, qui m’faisait marcher de travers |
J’te met un peu au courant de mon histoire quand EDF nous coupait l’courant |
J’allumais la bougie de l’espoir |
Sur mes baskets y’avait un mec qui faisait du vélo |
Pendant qu’mon gros orteil lui, te disait «Hello !» |
J’aimais bien l’foot, faire la course, toujours d’aplomb |
Un p’tit faible pour les blondes, mais pour être beau fallait être blond |
De nos jours les blacks et les arabes ont la cote |
Grace au foot et au rap |
Nique le FN qui boycotte |
J’m’invitais dans les booms, comment ça l’attitude? |
M’donnait leur gouter pour qu’les défende à l'étude |
«Donne moi ta trousse de biff»…execution |
Molardait ma main, pour retourner l'écusson |
J’imitais la signature d’la mère quand l’livret était mauvais |
Avec le fil du poste elle fouettait, et moi je smurfais |
Ça faisait bien dormir la nuit les volets fermés |
Une bonne pluie, mieux qu’un somnifère réveille à l’eau froide en hiver |
Mes ptits frères déboulent quand on déménage pour Vitry |
A l'époque de black, boxe, snak… |
Mon voisin Mokobé m’a bousillé de hip-hop |
De break, de hard-pop, la high la hightop |
Avec le 113 on a monté notre premier groupe |
J’ai connu Manu Key, Kery James à l'époque des Troop, des Fila |
J’rencontre le «Intouchable Crew"à Choisy-Le-Roy |
Orly Choisy Vitry lié par le 183 |
Au début c'était l’union on faisait nos réunions sur l’toit |
C’est devenu Mafia K'1 Fry, regarde moi bien toi |
Et puis est venu l'époque d’la délinquance, la violence |
La défonce… les conseils d’disciplines, les renvoies, les galères |
Ceci cela, mais bon tout ça c’est trop long, en plus j’t’ai déjà raconté dans |
les autres albums… |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Mes souveniiiirs (souvenirs) hantent ma vie |
J’aimerai revenir dans mon enfance, dans l’insouciance |
Innocence… |
La meilleur époque de notre vie… |
Loin de la souffrance d’aujourd’hui |
E’wa… Flashback… à l'époque de Flash Dance |