| À ma famille, à la tienne
|
| À ma hlel, à mes fistons
|
| Mouah)
|
| T’as beau tout posséder sans la mif' tu n’as rien
|
| J’ai beau avoir la plume sans la mif' elle rime à rien
|
| Plus elle s’agrandit, plus je me sens orphelin
|
| J’erre dans la nature humaine tel un félin
|
| Plutôt qu'être millionnaire, solitaire
|
| J’préfère qu’on reste uni, la richesse de la misère
|
| Dur de donner ce qu’on a pas reçu, m’aimer est risqué
|
| En solo d’vant la belle famille le gendre qui fait flipper
|
| J’ai beau être drôle et souriant, mon regard te ment
|
| Creuse moi comme un enterrement
|
| J’ai le gout de l’avortement
|
| Suis je maudit? |
| C’est ma vie
|
| Chacune de mes prières vous contiennent, amin
|
| Il est temps de réunir la famille
|
| L’union fait la force de la famille
|
| On choisit ses amis mais pas sa famille
|
| Et quand y’a des soucis y’a que la famille
|
| Mets de coté l’orgueil, trêve de rancœur
|
| L’idée est d’finir dans mon cercueil avec un grand cœur
|
| La famille, la famille, la famille, la famille
|
| À quoi bon sert d’avoir une grande famille décimée?
|
| On devrait mieux s’aimer et s’estimer
|
| Amour commis d’office pour la mif' j’ai signé
|
| Toutes ces absences lors des naissances
|
| Nous ont surinés, tout cela m’a torturé
|
| Y’avait qu’la street pour me câliner
|
| J’ai bu toutes mes larmes
|
| Et ma plume n’a de cesse que d’uriner
|
| Yeah, je n’ai pas les clés de l’orgueil
|
| J’dois faire les fils du bonheur
|
| N’attendons pas le cercueil
|
| Pour s’faire pardonner nos erreurs
|
| Il est temps de réunir la famille
|
| L’union fait la force de la famille
|
| On choisit ses amis mais pas sa famille
|
| Et quand y’a des soucis y’a que la famille
|
| Mets de coté l’orgueil, trêve de rancœur
|
| L’idée est d’finir dans mon cercueil avec un grand cœur
|
| La famille, la famille, la famille, la famille
|
| Qu’y a-t-il de plus sacré que les liens d’sang?
|
| Se mettre à nu de la sorte est embarrassant
|
| Frère ainé, j’ai grandi sans père
|
| Trop perturbé pour être exemplaire
|
| Premier à avoir porté la crinière
|
| Mes rugissements sécurisaient les pas d’mes p’tits frères
|
| Entre Rohff et Housni j’ai fermé les frontières
|
| Pas de frustration mal placée, rendons-nous fiers
|
| Jalousie, envie ici n’a pas lieu d'être
|
| Un bon élève advient bon maitre
|
| Est-ce la famille? |
| J’veux en avoir le cœur net
|
| J’veux quitter la vie sans la moindre dette
|
| Préservons ces valeurs qui nous rassemblent
|
| Pourquoi s’voiler la face qui nous ressemble
|
| Rien ne doit pouvoir déroger la règle
|
| Déserter sa famille est plus sec qu’une vie de touareg
|
| Des aigles blessés n’attirent que des vautours
|
| À mes enfants, ma seule richesse et leur amour
|
| Il est temps de réunir la famille
|
| L’union fait la force de la famille
|
| On choisit ses amis mais pas sa famille
|
| Et quand y’a des soucis y’a que la famille
|
| Mets de coté l’orgueil, trêve de rancœur
|
| L’idée est d’finir dans mon cercueil avec un grand cœur
|
| La famille, la famille, la famille, la famille
|
| À quoi bon sert d’avoir une grande famille décimée?
|
| On devrait mieux s’aimer et s’estimer
|
| Amour commis d’office pour la mif' j’ai signé
|
| Toutes ces absences lors des naissances
|
| Nous ont surinés, tout cela m’a torturé
|
| Y’avait qu’la street pour me câliner
|
| J’ai bu toutes mes larmes
|
| Et ma plume n’a de cesse que d’uriner |