| Il vit à l’intérieur de moi
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| Secret, petit, envahissant
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| Parfois, il me vole mes rêves
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| En fermant les yeux, je le vois
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| Courant, tombant sur une plage
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| Où la mer serait toujours bleue
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| Il ramasse des coquillages
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| Pour me construire des châteaux
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| Et m’offre les plus beaux voyages
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| Il vit à l’intérieur de moi
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| Secret, petit, envahissant
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| Parfois, il me vole mes rêves
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| Ses cheveux sont bouclés et doux
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| Et ses deux mains comme les tiennes
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| Ne lâchent plus ce qu’elles tiennent
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| Il fait renaître mon printemps
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| Et, comme quand tu es heureux
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| Ses yeux ont des couleurs de fleurs
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| Il vit à l’intérieur de moi
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| Secret, petit, envahissant
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| Parfois, il me vole mes rêves
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| Mais quand mes yeux sont trop brillants
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| Du sel du malheur qui les brûle
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| Les siens deviennent noirs d’oubli
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| Il me semble le voir souvent
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| Et du plus profond de moi-même
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| Éclabousse un rire d’enfant
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| Il vit à l’intérieur de moi
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| Secret, petit, l’enfant
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| L’enfant que je n’aurai jamais de toi |