| Une journée de merde où j’suis de mauvaise humeur
|
| J’vais casser des bras comme Teddy Riner
|
| Toujours sur les nerfs, je n’ai pas dormi
|
| J’aime la solitude, j’aime la pluie
|
| Sur ma tête, le ciel s’effondre
|
| Comme le cendrier, j’suis devenu gris
|
| Non, personne ne peut me venir en aide
|
| Ni l’imam, ni les Alcooliques anonymes
|
| J’ai aucune solution à mes problèmes
|
| Chez nous, l’oseille, c’est obsessionnel
|
| À huit ans, j’faisais du lèche-vitrine
|
| Devant le concessionnaire
|
| Une drôle de sensation dans les tripes
|
| J’ai de l’insomnie, j’suis en roue libre
|
| Toute la nuit, j’entends les voisins qui baisent
|
| Le matin, je me réveille en colère
|
| Cette nuit, je sors et je fais du sale quand la ville dort
|
| Cette nuit, je sors et je fais du sale quand la ville dort
|
| Car la nuit, j’fais des insomnies, je mène une vie insolite
|
| Car la nuit, j’fais des insomnies, dans ma vie, c’est l’incendie
|
| Une soirée de merde où je vais faire semblant
|
| D'être souriant, de rire bêtement
|
| Je veux pas qu’on me fasse chier
|
| Faites comme si j'étais transparent
|
| J’ai toit ouvrant sur ma navette spatiale
|
| Sur le plafonnier, je vois des étoiles
|
| Sur mon capot, les lumières d’Amsterdam
|
| Je fais plus la différence entre rêve et cauchemar
|
| Une chauve-souris dans le ciel noir
|
| Comme Batman, j’ai le cœur noir
|
| Mes initiales brodées sur le peignoir
|
| Trop de femmes m’ont vu à poil
|
| Cette nuit, je sors et je fais du sale quand la ville dort
|
| Cette nuit, je sors et je fais du sale quand la ville dort
|
| Car la nuit, j’fais des insomnies, je mène une vie insolite
|
| Car la nuit, j’fais des insomnies, dans ma vie, c’est l’incendie |