Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Le Lanceur D'Ames, виконавця - Misanthrope. Пісня з альбому Recueil D' Eceuils : Les épaves... et autres oeuvres interdites, у жанрі Классика метала
Дата випуску: 06.07.2008
Вікові обмеження: 18+
Лейбл звукозапису: Holy
Мова пісні: Французька
Le Lanceur D'Ames |
Le lanceur d’ames |
Coeur de larmes, a jamais damne Divinne passerelle des enfers |
Ossuaire sanctifie de longevite |
Un retirement sordide loin des mortels |
Le lanceur d’ames |
Vague ame vogue pour l’eternite… |
J’ai decouvert le passage secret, la mere nourriciere |
Le coeur «generateur» de l’humanite |
L’etrange trou noir, l’attraction du mal |
Residence de… l’obscurite |
Ou l’ame des hommes glisse |
En corps a corps pour l’immortalite |
Lanceur d’ames a l’infini |
Dans ta parade infernale traine |
Le fantome de la fin de ta vie |
Le lanceur d’ames… |
Divinne passerelle des enfers |
Ossuaire sanctifie de longevite |
Un retirement sordide loin des mortels |
Le lanceur d’ames |
Coeur de larmes, a jamais damne |
Passerelle du Paradis aux enfers |
Puissance destructrice de sterilite |
Dans un jet de flammes |
Lances les ames |
J’ai decouvert le passage secret, la mere nourriciere |
Le coeur «generateur» de l’humanite |
L’etrange trou noir, l’attraction du mal |
Residence de… l’obscurite |
Ou l’ame des hommes glisse |
En corps a corps pour l’immortalite |
Lanceur d’ames a l’infini |
Dans ta parade infernale, traine |
Le fantome de la fin de ta vie |
Un astre morne et livide |
Se farde de noir pour te convoiter |
Lapides le d’un jet d’ames immobiles |
Que ta force surhumaine a engendre |
Au scintillement du sagittaire |
Lance les mortes ames |
Ou resonnent les etoiles |
Du trepas vers les tenebres |
Le lanceur d’ames… |
Passerelle du Paradis aux enfers |
Puissance destructrice de sterilite |
Lances les ames |
2. L’Envol |
Sers-toi de ton ame, laisse ton corps infame |
Dechet corporel dont le monde t’a dote |
Cours vers un ailleurs, attendri par l’horreur |
Ou les meandres de l’esprit orchestre… |
Cette sinueuse symphonie |
Prends ton envol pour les cieux |
En maitre du temps immortel |
Prends ton envol pour joindre Dieu |
Et redonne au mal un sourire eternel |
Moi l’etre de chair, j’ai cru discerner |
Repondre a l’anatheme, d’inavouables verites |
J’ai grandi infirme, n’osant imaginer |
Connaitre un jour, le secret |
Prends ton envol pour les cieux |
En maitre du temps immortel |
Prends ton envol pour joindre Dieu |
Et redonne au mal un sourire eternel |
Furtif a la menace, j’ai penetre le sas |
Monolithes en fusion, defiant le soleil |
Sans plume je m’envole du bord de la nacelle |
Moi l’etre de chair, j’ai cru discerner |
Repondre a l’anatheme, d’inavouables verites |
J’ai grandi infirme, n’osant imaginer |
Connaitre un jour, le secret |
Connaitre un jour, les secretes reponses de l’hostie consacre |
Moi l’etre de chair, j’ai cru discerner |
Repondre a l’anatheme, d’inavouables verites |
J’ai grandi infirme, n’osant imaginer |
Connaitre un jour, le secret |
Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle |
Proie originelle du peche de l’Eden |
Apparais du cosmos, en maitre du temps |
Createur du mal, redonne vie au neant |
Bouleverse le Cronos de ta science analphabete |
Redevient l’enfant souille, bannie… estropie de nazareth |
Prends ton envol pour les cieux |
En maitre du temps immortel |
Prends ton envol pour joindre Dieu |
Et redonne au mal un sourire eternel |
De l’intuition des astres, secret comme un mage |
Furtif a la menace, j’ai penetre le sas |
Monolithes en fusion, defiant le soleil |
Sans plume je m’envole du bord de la nacelle |
Moi l’etre de chair, j’ai cru discerner |
Repondre a l’anatheme, d’inavouables verites |
J’ai grandi infirme, n’osant imaginer |
Connaitre un jour, le secret |
Connaitre un jour, les secretes reponses de l’hostie consacre |
Moi l’etre de chair, j’ai cru discerner |
Repondre a l’anatheme, d’inavouables verites |
J’ai grandi infirme, n’osant imaginer |
Connaitre un jour, le secret |
Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle |
Proie originelle du peche de l’Eden |
Apparais du cosmos, en maitre du temps |
Createur du mal, redonne vie au neant |
Bouleverse le Cronos de ta science analphabete |
Redevient l’enfant souille, banni… estropie de nazareth |
Createur du mal, «je t’en prie», redonne vie au neant |
3. Courtisane Syphilitique |
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches |
Fuyez des palais morts combles par les barbares |
Tas de chiennes en rut avaleuses de lezards |
Vos crix sans voix percent les batisses du dehors |
Que la nuit de joie aux profonds spasmes commence ! |
Mille lueurs folles ruissellent dans le luxe |
Hagards de sexes baveurs sans gestes ni paroles |
Courtisane syphilitique, tu orchestres la danse |
Tes laquais dechirant la reine aux fesses cascadantes |
Coeur de salete, bouche epouvantable |
En contorsion desarticulees, danse nuit ardente |
Le corps ouvert a de sublimes decadences |
Tel un ange, fouille le ventre de cette femme |
Caresse sa poitrine en d’horribles pressions |
Et tel un rasoir sur la nuque d’un enfant |
Asphyxie ta nichee infame |
Courtisane syphilitique, eperdue d’argent |
Sois assez basse pour repandre ton poison |
Que peut-on bien faire de ton ame en loque ! |
Aux yeux perdus, aux blancs si lointains… |
Tu retiens dans tes prunelles noires, pale et gisant quasi morte |
Le flux de ce mal livide qui coule en tes veines |
Ta tete et tes deux seins seront jetes… les flancs morts |
Ils glaceront a jamais les doigts des griffeurs de ton corps ! |
Affreuse, recouvre-toi des pleurs de tes maudits ! |
Condamnes a mort, ils clament: a l’infamie |
Architecture de mort |
Ulcere de beaute |
Dans ta jouissance Dame syphilis nous a fauches |
Dame syphilis… nous a fauches |
Architecture de mort |
Ulcere de beaute |
4. Impermanence et Illumination |
L’essence de la vie n’est que contradiction |
Souffles tes cierges avant de baillonner tes enfants |
Que ta descendance s’eteigne comme une braise de sang |
Delivres ces oiseaux momifies de leur cage |
Carresses d’emotion jonches d’ames de marbre |
Que nos vies d’agenouilles s’enduisent de douleur |
Je ne veux plus survivre a ce monde a venir |
Ou vais-je? |
A quoi sert-on? |
Quelle est l’origine de l’etre? |
Je t’en supplie Dieu ne me dit plus non ! |
Rassure nous sur ces questions qui nous hantent |
Si tu nous a cree, pourquoi nous laisser deriver |
La dualite entre le bien et le mal |
Cette atroce faculte de pouvoir rever |
Le primum movins, l’absence du noir |
Cette impossibilite de ne pouvoir avancer |
Sans toujours trebucher, s’effondrer |
Le Seigneur de mon ego n’est qu’illusion |
Pourquoi nous laisser eternellement sans reponse |
Je ne peux plus supporter l’idee meme d’exister |
Bafouons notre Foi en ton omniscience |
Prier n’exauce meme plus mes peches |
Es-tu le spleen, la glaciale approche du neant |
L’habile imagination d’une poignee de croyants |
Tu nous as donne une unique reponse dans la fuite |
Il faudra bien un jour que douleur s’amenuise |
J’ai enfin trouve le calme et la serenite |
Qui precede le detachement |
La compassion de tout etre |
N’est qu’impermanence et illumination |
5. Les Litanies de Satan |
O Toi, le plus savant et le plus beau des Anges |
Dieu trahi par le sort et prive de louanges |
O Satan, prends pitie de ma longue misere ! |
O Prince de l’exil, a qui l’on a fait tort |
Et qui, vaincu, toujours te redresse plus fort |
O Satan, prends pitie de ma longue misere ! |
Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines |
Guerisseur familier des angoisses humaines |
O Satan, prends pitie de ma longue misere ! |
Pere adoptif de ceux qu’en sa noire colere |
Du paradis terrestre a chasses Dieu le Pere |
O Satan, prends pitie de ma longue misere ! |
O Toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante |
Engendras l’Esperance, — une folle charmante ! |
O Satan, prends pitie de ma longue misere ! |
Gloire et louange a toi, Satan, dans les hauteurs |
Du ciel, ou tu regnas, et dans les profondeurs |
De l’Enfer, ou, vaincu, tu reves en silence ! |
Fais que mon ame un jour, sous l’Arbre de Science |
Pres de toi se repose, a l’heure ou sur ton front |
Comme un Temple nouveau ses rameaux s’epandront ! |
6. La Druidesse du G (c)vaudan |
Tapie dans l’ombre d’une nuit sauvage |
Dernier contrepoids d’animalite dressee |
Dressee contre l’humanite |
A pas de loup elle se faufile |
Courbant son ossature d’une souplesse divine |
Filant tel le feu follet au milieu des forets |
Ou son velours bleute entoure un regard de saphir cisele |
Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l’encontre de ton elegance |
Car l’homme effraye s’arme contre ton improbable existence |
Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee |
Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe |
Memoire de nos ancetres, terrorises par la Bete |
La druidesse du Gevaudan tranforme son corps en metamorphose |
Ses crocs dechiquetant sa peau d’ecorce de rose |
Rude accouchement d’un metabolisme necrose |
Devorante renaissance d’un sang noir et souille |
La druidesse du Gevaudan se regenere de sagesse et d’immobilisme |
Enluminant ses grimoires de dorures gaeliques |
Offrant a la nature son sang comme «force de vie» |
Elle canalise la Bete en chacune de nos folies Faisons appel aux rudiments des |
techniques de chasse |
Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l’encontre de ton elegance |
Car l’homme effraye s’arme contre ton improbable existence |
Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee |
Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe |
De nos contrees reculees |